Sécurité alimentaire et nutrition

Dans le contexte d’une population mondiale croissante, de ressources naturelles limitées et de nombreuses menaces telles que le changement climatique et les conflits politiques, la sécurisation des approvisionnements alimentaires mondiaux reste le défi auquel la communauté internationale des États est confrontée.

Pertes de produits alimentaires

Il y a plus de 30 ans, la Direction suisse du développement et de la coopération (DDC) lançait un programme post-récolte baptisé « Postcosecha » en Amérique centrale. L’impact considérable de ce programme, encore évident bien après la fin du projet, reste une réalité malgré la fin du soutien externe. La priorité actuelle de la contribution de la DDC à la gestion post-récolte (GPR) est d’utiliser les connaissances et l’expérience existantes pour créer les conditions d’adaptation des technologies GPR les plus appropriées à l’Afrique subsaharienne.

Alimentation

Dans sa publication de 2019 intitulée Food in the Anthropocene, la Commission EAT-Lancet décrivait le lien existant entre objectifs nutritionnels et durabilité environnementale. En résumé, selon l’étude réalisée, il faudrait, d’une part, que les régimes et la production alimentaires changent pour améliorer la santé et éviter de porter atteinte à la planète et, d’autre part, que les individus mangent plus de fruits, de légumes, de fruits à coque et de graines, de légumineuses et de céréales complètes, tout en réduisant leur consommation de viande de ruminants, notamment. Partant de là, les auteurs ont fait une proposition de régime alimentaire mondial de référence. Il est incontestable que les recommandations de la Commission Lancet vont dans le bon sens, mais la question reste de savoir comment inciter la population mondiale à strictement s’y conformer.