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l'Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse
Les dirigeants mondiaux reconnaissent le besoin urgent de faire passer les approches de gestion de la sécheresse de la réponse d'urgence actuelle à la résilience et veulent lancer l'Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse lors de la conférence sur le changement climatique (COP27) en Égypte. Cette annonce est parue sur le site internet de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), fin octobre 2022. L'Alliance est conçue comme une plate-forme collaborative pour rallier l'élan politique et déclencher des actions qui aident les pays, les villes et les communautés à permettre ce changement et à réduire considérablement leur vulnérabilité, leur impact et leur exposition à la sécheresse extrême.
Selon le dernier rapport Drought in Numbers compilé par la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), la fréquence des sécheresses a augmenté de 29 % depuis 2000, touchant quelque 55 millions de personnes chaque année. Les récentes sécheresses en Australie, en Europe, dans l'ouest des États-Unis, au Chili, dans la Corne et en Afrique australe montrent qu'aucun pays n'est à l'abri de la sécheresse.
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) prévoit que les sécheresses seront plus fréquentes, plus graves et dureront plus longtemps. Le changement climatique porte une grande part de responsabilité, mais il en va de même pour la façon dont nous gérons nos terres et nos ressources en eau. Le GIEC estime que trois personnes sur quatre dans le monde vivront dans des conditions de sécheresse et de pénurie d'eau d'ici 2050.
Aider les pays, les villes et les communautés à renforcer leur résilience à la sécheresse offre une opportunité de réduire considérablement les coûts sociaux et économiques élevés. Cela comprend la perte de vies humaines, de moyens de subsistance et de diversité biologique, l'insécurité hydrique et alimentaire et la perturbation des secteurs de l'énergie, des transports et du tourisme, ainsi que la migration forcée, le déplacement et les conflits liés aux ressources rares.
(UNCCD/ile)
Pour en savoir plus, consulter le site internet de l’UNCCD
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