Il y a des décennies que le gouvernement du Malawi aide les petits exploitants agricoles à se procurer des engrais.
Photo: Jörg Böthling

Volatilité des prix des engrais à l’échelle mondiale – approches visant à réduire la vulnérabilité des pays de l’hémisphère sud

Prenant le Malawi et son programme de subventions agricoles pour réaliser une étude de cas, les auteurs montrent comment l’augmentation des prix des engrais à l’échelle mondiale peut affecter les prix des engrais sur les marchés intérieurs. Ils proposent également des stratégies que les pays peuvent envisager d’appliquer pour réduire leur vulnérabilité et parlent de la menace que les augmentations de prix représentent pour la sécurité alimentaire des ménages agricoles et pour la stabilité des économies nationales.

Au début de la campagne agricole 2021/22, en août, les prix de détail de l’engrais NPK (azote, phosphore, potassium) et des engrais uréiques au Malawi étaient de 60 à 70 pour cent supérieurs à ce qu’ils étaient au cours des deux années et demie précédentes. Des analyses de ces augmentations de prix réalisées par des experts ont montré que les causes essentielles étaient, sans aucun doute, liées aux changements de prix des engrais sur les marchés mondiaux.

Juste pour donner un exemple, l’analyse a montré qu’environ 90 pour cent des fluctuations des prix de détail des engrais sur les marchés intérieurs étaient directement liées aux changements des prix sur les marchés mondiaux, au coût de transit et aux fluctuations des taux de change. Seulement 10 pour cent des prix de détail des engrais uréiques sur les marchés nationaux étaient directement liés à des facteurs internes tels que les marges des fournisseurs et les frais de distribution.

Puisque les facteurs externes sont plus importants que les facteurs internes pour déterminer la volatilité des prix des engrais sur les marchés intérieurs, ils vont continuer à avoir des conséquences désastreuses pour les ménages malawiens et l’économie dans son ensemble, à moins que d’autres stratégies soient mises en œuvre pour atténuer ces conséquences.

Dans leur grande majorité, les pays de l’hémisphère sud ont une économie agricole. Ils dépendent cependant du marché mondial pour s’approvisionner en engrais et autres importants intrants de production car ils ne sont pas encore capables de les produire eux-mêmes. Dans le contexte du Malawi, le secteur agricole représente de 28 à 30 pour cent de l’économie nationale. Les petits exploitants agricoles constituent environ 85 pour cent de la communauté agricole. Comme on pourrait s’y attendre, près de 70 pour cent des engrais importés par le Malawi sont directement utilisés par ces petits exploitants dans le cadre du programme de subventionnement des intrants agricoles.

Le programme de subventions agricoles du Malawi

Le programme de subventions agricoles est historiquement une caractéristique majeure du programme de développement agricole du Malawi. Depuis très longtemps, le gouvernement intègre régulièrement différentes formes de ce programme dans ses plans de développement agricole pour faciliter l’accès des petits exploitants agricoles aux intrants de production que sont, par exemple, les semences et les engrais inorganiques. Par le passé, le programme s’adressait avant tout aux ménages de petits exploitants agricoles disposant de peu de ressources, avec des intrants destinés à la production de maïs pour améliorer leur sécurité alimentaire.

Pendant la campagne agricole 2005/2006, le gouvernement du Malawi a adopté un programme de subventions partielles d’intrants de deuxième génération, rationnés et plus ciblés (l’Agricultural Inputs Subsidy Program – [AISP], et plus tard le Farm Inputs Subsidy Program [FISP]) destiné à fournir des semences et des engrais pour environ 0,4 hectare de terre par exploitant agricole. Ces programmes donnaient accès à 100 kilogrammes d’engrais (50 kg de NPK et 50 kg d’urée), 5 kg de semences de maïs hybride ou 7 kg de semences de maïs à pollinisation libre (Open Pollinated Variety – OPV), et 3 kg de semences d’arachide, de fèves de soja, de pois d’Angole, de niébé ou de haricot commun à prix subventionnés.

L’engrais NPK est appliqué comme fumure de fond, après la germination des semences de maïs. L’urée est appliquée environ six semaines après l’application de NPK pour fournir plus d’azote (46 % N), lorsque le maïs arrive à maturité, pour faciliter le processus de transformation de l’azote en grains de maïs. Le tabac, dont la culture commerciale est importante pour le Malawi, faisait également partie du programme à ses débuts. Il a par la suite été abandonné pour permettre au programme de se concentrer exclusivement sur les objectifs d’alimentation des ménages et de sécurité nutritionnelle.

Les bénéficiaires du FISP ont été identifiés grâce aux structures administratives locales. Lors de réunions publiques, les chefs des collectivités locales ont été autorisés à identifier les bénéficiaires et à les recommander au gouvernement central. Ils ont pour cela été aidés par des vulgarisateurs agricoles de première ligne. Les intrants ont ensuite été administrés aux bénéficiaires identifiés grâce à un système de bons d’achat papier. Ce système définissait, attribuait et contrôlait l’accès à l’aide.

Conformément aux principaux éléments du programme, les bons étaient de trois types : coupons engrais, semences de maïs et Flexi (pour acheter des semences de légumineuses). Pour la composante « engrais » du programme, la subvention représentait de 60 à 90 pour cent du prix d’un sac d’engrais dans le commerce. Le/la chef·fe du ménage était le seul membre d’un ménage donné autorisé·e à participer au programme. Cependant, tout porte à croire que, de temps en temps, il y a eu plus d’un bénéficiaire dans certains ménages.

À bien des égards, l’adoption d’un FISP plus ciblé a constitué un changement majeur de politique pour le gouvernement, notamment lorsque les programmes précédents visant à faciliter l’accès des petits agriculteurs à des intrants de production sont mis en perspective. Par exemple, entre 1971 et 1994, le gouvernement dominé par un seul parti a offert des intrants subventionnés pour la production de maïs à la population de petits exploitants agricoles grâce aux clubs d’agriculteurs.

Après l’adoption de la démocratie multipartite, en 1994, le gouvernement s’est écarté d’un programme de subvention universel et a lancé le programme « inputs for work » selon lequel les agriculteurs offraient leur travail contre le paiement en nature avec des intrants agricoles. Plus tard, le gouvernement a adopté des programmes « de distribution d’intrants gratuite ou contre travail » tels que le « Starter Pack » (kit de démarrage) et le « Targeted Inputs Program » ou TIP (programme ciblé de fourniture d’intrants) selon lesquels les agriculteurs recevaient des intrants agricoles gratuitement ou en échange d’un travail.

Grâce au programme « Starter Pack », le gouvernement a distribué plus de trois millions de kits de démarrage pour la production de maïs et de légumineuses à grains, pour environ 0,1 hectare de terre par agriculteur. Le « Starter Pack » était un programme universel car il distribuait suffisamment de kits pour couvrir la population de petits exploitants agricoles. Le TIP était une version réduite du « Starter Pack » ; il s’adressait aux petits exploitants agricoles les plus pauvres auxquels il fournissait le même type et la même quantité d’intrants.

Toutefois, on ne peut pas nécessairement considérer que le « Starter Pack » et le TIP étaient des programmes de subventions car ils fournissaient des intrants gratuitement ou en échange de travail. S’ils sont présentés dans ce document, c’est parce qu’ils mettent en lumière les importants changements de politique qui ont eu lieu avant l’adoption du FISP en 2005.

Lors de la campagne agricole 2020/2021, un autre changement de politique a eu lieu après l’élection d’un nouveau gouvernement national qui a adopté le programme d’intrants abordables (Affordable Inputs Programme – AIP) en remplacement du FISP. L’AIP réduisait l’importance des intrants dans le programme, mais un plus grand nombre d’agriculteurs en profitaient. Il met actuellement exclusivement l’accent sur la fourniture d’intrants (engrais inorganiques et semences améliorées) pour la production de maïs, de sorgho et de riz et, dans une certaine mesure, pour l’élevage de chèvres.

Pendant sa première année, l’AIP a bénéficié à 3,7 millions de petits exploitants agricoles, avant de ramener ce nombre à 2,5 millions les années suivantes. Entre 2005 et 2020, de 0,9 à 1,6 million de ménages de petits exploitants agricoles ont bénéficié du FISP. L’autre différence entre l’AIP et le FISP est la suivante : dans l’AIP, l’accès aux intrants est contrôlé au moyen d’un système d’identification biométrique s’appuyant que les cartes d’identité nationales.

Le système d’identification basé sur des bons, qui a prédominé pendant la période d’application du FISP, a été remplacé par le système d’identification biométrique après qu’il a été constaté que le premier nommé n’avait pas réussi à éliminer les détournements et les fuites d’intrants sur les marchés secondaires.

Ce contexte montre clairement comment, dans une large mesure, les petits exploitants agricoles du Malawi continueront de dépendre des subventions gouvernementales pour avoir accès aux intrants. Il montre également comment tout facteur perturbant ces distributions d’intrants, qu’il s’agisse d’une hausse du prix des engrais ou d’une pénurie d’engrais, perturbe également la capacité des petits agriculteurs à avoir accès aux engrais, limite leur capacité à contribuer au développement du secteur et réduit leur sécurité alimentaire.

Facteurs de la flambée mondiale du prix des engrais  

La flambée mondiale des prix alimentaires a été un des principaux facteurs de la hausse mondiale des prix des engrais en 2021, hausse qui a également eu une incidence directe sur les prix de détail des engrais au Malawi. Ces augmentations ont été attribuées à plusieurs facteurs, du rebond de l’économie mondiale aux conséquences négatives de la pandémie de Covid-19, aux mauvaises récoltes de céréales en Amérique du Sud dues aux mauvaises conditions météorologiques et aux retombées de la Covid-19, ainsi qu’à l’affaiblissement du dollar US face à des devises majeures, ce qui a stimulé la demande de maïs et de soja.

L’incidence de ces hausses de prix sur les prix des engrais prouve les liens inhérents et la causalité inverse existant entre les prix des intrants et ceux des extrants. En 2021, la flambée mondiale des prix du maïs et du soja a incité les producteurs, notamment dans les grandes régions productrices du monde, à produire plus de ces deux denrées de base, ce qui a entraîné un accroissement de la demande d’engrais.

Ces variations de la demande d’engrais ont inévitablement entraîné des hausses de prix des engrais car ceux-ci ne pouvaient pas s’ajuster au même rythme que les augmentations de prix, compte tenu des délais relativement plus longs qu’il faut pour s’adapter aux ajustements de la capacité de production. Il est évident que la mesure dans laquelle ces hausses de prix des engrais ont affecté les pays de l’hémisphère sud a dépendu de leur niveau individuel de dépendance aux fournitures d’engrais mondiales.

L’augmentation imprévue des prix des matières premières utilisées pour fabriquer les engrais, augmentation due au déficit d’approvisionnement et à l’accroissement des coûts énergétiques, spécialement ceux du pétrole et du gaz, a été l’autre important facteur. Par exemple, le prix du Brent a augmenté de 59 pour cent d’une année à l’autre en août 2021. Les prix du gaz ont également atteint des sommets en raison de l’hiver exceptionnellement froid qu’a connu l’Europe. Ces augmentations des prix de l’énergie ont aggravé les coûts de production des engrais azotés dans les pays producteurs d’engrais et les prix au débarquement pour les pays importateurs nets tels que le Malawi.

Comment les pays de l’hémisphère sud peuvent-ils devenir moins dépendants ?

De toute évidence, la situation difficile que connaissaient les pays de l’hémisphère sud concernant les prix des engrais depuis le début de la campagne agricole en 2021 s’est aggravée avec l’éclatement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine en février 2022. Toutefois, dans une certaine mesure, le niveau d’exposition à cette crise d’origine multiple a dépendu du niveau d’exposition de chaque pays aux problèmes d’approvisionnement en engrais sur le marché mondial (et éventuellement de son niveau d’enclavement).

Comme nous l’avons vu, la grande majorité des pays de l’hémisphère sud étaient naturellement prédisposés à subir ces crises car ce sont des importateurs nets d’engrais. De fait, chaque année, ces pays doivent importer de grandes quantités d’engrais, essentiellement sur le marché mondial, pour alimenter leur économie essentiellement agricole gourmande en engrais. Malheureusement pour eux, les principaux facteurs d’augmentation du prix des engrais échappent à leur contrôle direct. En l’absence d’interventions alternatives, ils doivent par conséquent supporter toutes les conséquences de ces crises.


Il faudrait soutenir l’application d’autres pratiques de gestion des sols, par exemple le compostage, pour réduire la dépendance des agriculteurs aux engrais minéraux disponibles sur le marché mondial. Photo: Jörg Böthling

Cela dit, ces pays peuvent mettre en œuvre plusieurs stratégies à court, moyen et long terme visant à réduire leur vulnérabilité aux flambées des prix mondiaux et à améliorer l’efficacité d’utilisation des nutriments des engrais auxquels ils peuvent avoir accès. À court et moyen terme, ils pourraient envisager d’encourager les agriculteurs à progressivement améliorer l’efficacité d’utilisation des engrais inorganiques en favorisant des interventions complémentaires ayant un bon rapport coût-efficacité et qui, globalement, concernent la fertilité du sol, la santé du sol et les questions de conservation du sol et de l’eau. C’est particulièrement important pour des pays tels que le Malawi dans lesquels l’incidence des engrais sur les récoltes diminue en raison de la mauvaise biologie du sol (par exemple, faible teneur du sol en carbone), de la médiocre composition chimique du sol (par exemple pH du sol défavorable), des propriétés physiques défavorables du sol (par exemple sols sableux), et de mauvaises pratiques de gestion agricole.

Selon les estimations de pédologues, ces mauvaises propriétés du sol font que les petits exploitants agricoles du Malawi n’obtiennent en moyenne qu’environ 6 kg de maïs grain pour 1kg d’azote, comparativement aux valeurs de référence régionales de 35–37 kg maïs/kg N, car elles inhibent la capacité des plants de maïs à convertir N (une contrainte majeure des sols du Malawi) en grains de maïs. Par conséquent, l’intégration d’autres mesures de gestion de la fertilité du sol augmentant notamment la teneur du sol en carbone, réduisant l’érosion du sol et améliorant sa fertilité d’une manière générale, peut considérablement améliorer les taux de réponse à la fertilisation azotée.

À titre d’exemples de telles interventions, citons l’intégration des engrais organiques, du fumier de bétail et/ou du compost dans des systèmes de production d’engrais inorganiques, la promotion de pratiques agricoles de conservation, les modèles maïs-légumineuses et les modèles culture-élevage, entre autres, pour améliorer organiquement la fertilité du sol.

Pendant la campagne agricole 2022-2023 qui vient de s’achever, nous avons déjà constaté une augmentation de la proportion d’agriculteurs intégrant les engrais organiques, le fumier de bétail et le compost dans leurs systèmes agricoles en raison de leur incapacité à disposer, à moindre coût, de quantités suffisantes d’engrais inorganiques à cause de l’augmentation brutale des prix.

Cependant, nous considérons que la solution la plus rentable pour les agriculteurs ne consiste pas à adopter ces pratiques de fertilisation alternatives comme des solutions de substitution à l’utilisation d’engrais inorganiques, mais à les utiliser en complément des engrais inorganiques qu’ils peuvent se procurer. Il y a à cela une raison : la plupart de ces solutions ont généralement une faible concentration d’azote. Les autorités devraient tirer profit de la volonté des agriculteurs de réduire leur dépendance aux engrais inorganiques en intervenant rapidement pour promouvoir cette intégration.

Deuxièmement, il faudrait plus investir dans la recherche agricole, dans les services de vulgarisation, et dans la recherche consacrée aux options de fertilisation complémentaires comme un moyen d’améliorer la productivité des terres, de la main-d’œuvre et d’autres intrants agricoles. D’importantes recherches seront nécessaires pour créer et standardiser de telles options de fertilisation complémentaire pour s’assurer que les agriculteurs ne se font pas avoir, par exemple par les producteurs d’engrais organiques. Par ailleurs, les agriculteurs auront besoin d’un soutien considérable, de la part des services de vulgarisation, pour appliquer correctement ces autres solutions.

Troisièmement, le gouvernement doit envisager d’élaborer un programme de subventions plus rationnel et flexible, qui adapte son soutien aux différents besoins des agriculteurs et aux différentes nécessités écologiques. Cette approche a déjà fait l’objet d’un projet pilote en Zambie, où les agriculteurs ont eu la possibilité d’accéder aux intrants dont ils ont besoin pour leurs exploitations agricoles et/ou d’élevage. Le projet pilote s’est avéré plus rentable et efficace pour répondre aux besoins des agriculteurs.

À longue échéance, le gouvernement doit envisager d’encourager la production et le mélange nationaux des engrais spécifiques à la région et aux végétaux cultivés, notamment pour les engrais qui peuvent être produits localement (par exemple les engrais NPK) pour répondre aux besoins nutritionnels essentiels des plantes cultivées. En raison des différences agroécologiques et des variations spatiales de la qualité des sols pour la production agricole, le gouvernement, grâce à sa politique nationale des engrais (National Fertilizer Policy) de 2021, encourage la production et le mélange d’engrais spécifiques à la région et aux végétaux cultivés pour répondre aux besoins nutritionnels de diverses cultures et zones agroécologiques.

Cependant, il reste à vivement encourager le secteur public à jouer activement ce rôle. En outre, faute d’avantage comparatif, il ne serait pas pertinent pour le Malawi de produire certains types d’engrais (par exemple l’urée) localement. Ainsi, pour les engrais dont la production nationale ne serait pas rentable, le Malawi devrait envisager de constituer une joint-venture avec des pays plus efficaces ou de pousser pour la mise en œuvre d’un projet régional où une telle approche serait judicieuse, pour la fabrication et la distribution régionales des engrais. Cela permettrait aux fabricants d’engrais participant à de tels projets d’améliorer leurs économies d’échelle. 


Christone Nyondo est économiste agricole et responsable technique du groupe de travail sur les engrais et la santé des sols à l’Institut MwAPATA, un groupe de réflexion agricole dirigé par des autochtones et basé au Malawi, qui répond aux questions de politique appliquée au niveau de l’agriculture, de la gestion des ressources naturelles et du développement rural. Avant d’entrer au service de MwAPATA, Christone a occupé divers postes de responsabilités au sein de l’ECS (Economic Common Service) du Malawi.

Zephania Nyirenda, économiste agricole, lui aussi, est analyste de recherche à l’Institut MwAPATA. Auparavant, il a travaillé comme analyste politique et de recherche pour le projet New Alliance Policy Acceleration Support (NAPAS) au ministère de l’Agriculture et comme analyste de recherche à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI).

Milu Muyanga est professeur de développement international au Department of Agricultural, Food and Resource Economics à l’université du Michigan (MSU)/États-Unis, et chercheur principal au MwAPATA. Auparavant, il a travaillé comme chargé de recherche à l’Institut Tegemeo, université Egerton, au Kenya, et comme économiste au ministère kenyan de la Planification et du Développement national.

William Burke est économiste agricole ; il compte 20 années d’expérience en Afrique, est professeur au Department of Agricultural, Food and Resource Economics de la MSU, et est chercheur principal et ancien directeur intérimaire de la recherche à l’Institut MwAPATA.
Contact: c.nyondo(at)mwapata.mw

L’article est basé sur une note de politique générale publiée en 2021 par l’Institut MwAPATA à la suite de la flambée soudaine et inattendue des prix des engrais dans le monde.

Références:

Nyondo, Christone et al. (2021): The inorganic fertilizer price surge in 2021: Key drivers and policy options.

MwPATA Institute: https://www.mwapata.mw 

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