Le sorgho croît bien dans des environnements difficiles avec lesquels d’autres plantes sont incompatibles. Il est cultivé par une multitude de petits exploitants agricoles dans de nombreux pays.
Photo:Y. Wachira/ Bioversity International

L’Allemagne adhère à la Coalition pour l’agroécologie

Svenja Schulze, ministre fédérale de l’Environnement, et Cem Özdemir, ministre fédéral de l’Agriculture, ont annoncé l’adhésion de l’Allemagne à la Coalition pour l’agroécologie, une entité mondiale. Un de ses objectifs est d’aider les pays partenaires à adopter une approche agroécologique et, donc, de promouvoir la transformation de l’agriculture et des systèmes alimentaires.

« Aujourd’hui, lorsque nous luttons contre la faim, nous devons le faire non seulement pour empêcher la prochaine famine d’être plus grave que la précédente, mais aussi pour empêcher purement et simplement qu’elle se produise, si possible. C’est pourquoi nous aidons nos pays partenaires à produire plus eux-mêmes. Ici, l’agroécologie est la solution intelligente et durable car elle fonctionne avec, et non pas contre, la nature et la population locale. » Sur ces mots, et en compagnie de Cem Özdemir, ministre fédéral de l’Agriculture, Svenja Schulze a annoncé l’adhésion de l’Allemagne à la Coalition pour l’agroécologie, une entité mondiale.

Une opportunité pour les petits exploitants agricoles

« Les petits exploitants agricoles du monde entier souffrent du changement climatique et de l’impact d’une agriculture bien trop industrialisée : pénuries d’eau, destruction des sols, pollution par les pesticides et extinction d’espèces, » a poursuivi la ministre. Grâce à l’agroécologie, les petits exploitants pourraient moins dépendre d’intrants coûteux : pesticides, semences industrielles brevetées ou engrais fossiles. Par exemple, une sélection plus diversifiée des plantes pourrait améliorer la résilience au manque d’eau et aux nuisibles, et ainsi permettre aux petits agriculteurs d’avoir un revenu stable.

En outre, en tant qu’approche socio-écologique globale, l’agroécologie avait un impact allant au-delà du niveau de production agricole, de l’utilisation participative des terres et de la promotion des chaînes de valeur et des marchés locaux, à la consommation. Le concept était particulièrement favorable aux femmes. Dans de nombreux pays, elles étaient dépositaires des connaissances agricoles et les moteurs du changement.

Fondée lors du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires

La Coalition pour l’agroécologie a été fondée dans le contexte du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires 2021. Ses membres s’engagent à promouvoir la transformation de l’agriculture et des systèmes alimentaires grâce à l’agroécologie et à l’application de ses 13 principes. Ensemble, les membres doivent apprendre comment l’agroécologie est la plus efficace en pratique et comment il est possible de diffuser ses approches les plus prometteuses. En outre, des manifestations et des dialogues sont soutenus au niveau international pour promouvoir une meilleure compréhension de l’agroécologie et lui donner plus de visibilité. La Coalition rend compte à titre volontaire au Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Elle compte plus de 40 pays et 90 organisations parmi ses membres, dont l’Union européenne, l’Union africaine et la FAO. Le secrétariat de la Coalition pour l’agroécologie est hébergé par Bioversity International.  

(bmz/sri)

Pour en savoir plus :

Site Internet de la Coalition pour l’agroécologie (en anglais)

Rural 21, Dossier : Regardons de plus près « Agroécologie »

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