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Des solutions basées sur les systèmes agroalimentaires pour élaborer l’agenda climatique
Les systèmes agroalimentaires offrent des atouts qui peuvent en faire l’élément central de solutions durables, souligne l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) à l'occasion de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique, la COP28, qui se tiendra à Dubaï, dans les Émirats arabes unis, en décembre 2023.
« La crise climatique et la crise alimentaire sont indissociables. C’est en investissant dans les systèmes agroalimentaires et les zones rurales que nous trouverons une solution concrète pour contrer les effets de la crise climatique. Lors de la COP28, la FAO saisira toutes les occasions qui lui sont données de montrer comment la transformation des systèmes agroalimentaires accélère l’action climatique pour le bien de l’humanité et de la planète et dans l’intérêt de notre prospérité », a affirmé FAO Director-General Qu Dongyu
La dernière édition de Rural 21, intitulée « Joindre les forces pour transformer les systèmes agroalimentaires » (Joining forces for agri-food systems transformation), identifie les principaux leviers et les pierres angulaires d'une transformation réussie des systèmes agroalimentaires.
Les discussions et les négociations lors de la COP28 devraient permettre d’aborder des axes de travail essentiels, le but étant d’obtenir des avancées notables sur des enjeux cruciaux. Il s’agira notamment d’arrêter les modalités du mécanisme de financement pour les pertes et les préjudices qu’il a été convenu d’établir lors de la COP27 afin aider les populations vulnérables aux premières loges du changement climatique, notamment les agriculteurs, à faire face à ses conséquences immédiates. Un autre impératif sera de progresser vers l’adoption d’un objectif de financement mondial pour épauler les pays en développement dans leurs efforts en matière d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à ses effets. Les participants se pencheront également sur d’autres enjeux importants, notamment sur l’accélération de la transition énergétique dans le cadre d’une démarche équitable et sur la nécessité de combler l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions.
La COP28 marquera aussi la conclusion du premier bilan mondial, un exercice entrepris par les pays et les parties prenantes en vue de déterminer dans quels domaines les progrès stagnent (ou non) au regard des objectifs de l’Accord de Paris. Cet exercice aboutira à une décision que les parties devraient mettre à profit pour afficher des ambitions plus rapides dans le prochain cycle de plans d’action pour le climat (contributions déterminées au niveau national), qui est prévu en 2025.
(FAO/ile)
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