Les chamelles produisent du lait, même pendant de longues périodes de sécheresse.
Photo: © Shutterstock/Johanna K M Nilsson

« Camelcino » – une tradition qui a un avenir dans les entreprises respectueuses du climat

Du lait de chamelle pour préparer les cappuccinos – des idées commerciales respectueuses du climat telles que celle-ci ont besoin de capitaux. Au Kenya, la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) établit un lien entre les petites entreprises et les investisseurs.

Dans les cafés de la capitale du Kenya, Nairobi, il y a quelque chose de spécial au menu : le « camelcino ». Le lait de chamelle, initialement une boisson traditionnelle des régions rurales, connaît une nouvelle popularité – au Kenya et au-delà. Cette tendance offre des opportunités à l’agriculture qui connaît des difficultés croissantes en raison du changement climatique. Contrairement aux vaches et aux brebis, les chamelles continuent à produire du lait, même pendant de longues périodes de sécheresse.

Jama Warsame est le PDG de White Gold Camel Milk. Pour tirer pleinement parti du potentiel de son modèle d’entreprise, cette start-up doit investir dans des installations de réfrigération et des moyens de transport. Et pour cela, elle a besoin d’investisseurs du secteur privé. C’est là qu’intervient la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH. Au nom du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), la GIZ rapproche les investisseurs et les petites et moyennes entreprises respectueuses du climat.

Aller plus loin, ensemble
 

La mise en réseau avec des investisseurs n’est qu’une partie de ce qu’il faut faire. Dans les bootcamps sur l’investissement, des experts conseillent les entreprises telles que White Gold Camel Milk en matière de gestion d’entreprise et de marketing, et ils les préparent à participer à des réunions avec des investisseurs potentiels. C’est ainsi que les participants ont déjà attiré des investissements à six chiffres du secteur privé, et pas seulement au Kenya. Dans le monde entier, 34 entreprises ont tiré parti des bootcamps sur l’investissement.

Pour Jama Warsame, l’opportunité de parler de ses expériences avec des entreprises partageant les mêmes points de vue est particulièrement précieuse. Cela lui a permis de développer son plan d’affaires et d’apprendre comment attirer des investisseurs. Il a de grands projets : « Nous voulons acquérir un véhicule réfrigéré et mettre en place un point de collecte du lait. » Il espère que cela contribuera à accroître la production de lait et à consolider un marché fragmenté. À long terme, cela devrait également aider les petits agriculteurs à accroître leurs profits.

Le modèle d’entreprise est prometteur. Si des sommes suffisantes sont investies à bon escient sur le marché, le lait de chamelle pourrait devenir une vraie alternative au lait de vache au Kenya et pourrait aider les agriculteurs à s’adapter aux épisodes météorologiques extrêmes liés au changement climatique.  

(GIZ/wi)

Pour en savoir plus :

Lien avec le site Web de White Gold Camel Milk 

 

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