Contrôle des passagers à l'aéroport Maya Maya de Brazzaville au Congo.
Photo: ©WHO/Daniel Elombat

Certains pays africains assouplissent le confinement

Face à l’allègement du confinement, l’OMS appelle les pays africains à la prudence et insiste pour qu’ils utilisent une approche progressive. Alors qu’un nombre croissant de pays commencent à assouplir les mesures de confinement, la mise en place de systèmes de test et de surveillance efficaces est cruciale pour pouvoir détecter une éventuelle recrudescence des cas.

Un certain nombre de pays africains ont commencé à assouplir leurs mesures de confinement, a indiqué fin mai le Bureau régional de l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’OMS appelle à la prudence et rappelle qu’il existe une pénurie critique de tests de COVID-19, d’équipements de protection personnelle et d’autres fournitures médicales en Afrique.

Trois mois après la détection du premier cas de COVID-19 en Afrique subsaharienne, la Région a fait des progrès dans la lutte contre le virus. Selon l’OMS, de nombreux pays ont rapidement mis en place des mesures de confinement et de santé publique clés qui semblent avoir contribué à ralentir la propagation de la maladie. Toutefois, il est à craindre que si ces mesures sont assouplies trop rapidement, les cas de COVID-19 pourraient commencer à augmenter rapidement.

Treize pays d’Afrique subsaharienne ont mis en place des mesures de confinement ainsi que d'autres mesures de santé publique et sociales à l’échelle nationale, tandis que dix autres ont instauré des confinements partiels dans les zones à risque. Une analyse préliminaire de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a révélé que le temps de doublement – c’est-à-dire le nombre de jours pour que le nombre de cas double dans un pays donné – a augmenté pendant la période de confinement dans la plupart des pays de la Région.

Actuellement, un certain nombre de pays ont commencé à assouplir leurs mesures de confinement et, selon les premières analyses de l’OMS, l’impact sur le doublement du temps de confinement semble varier en fonction du moment et de la durée des mesures prises.

L’OMS a publié des lignes directrices provisoires à l’intention des États membres, qui encouragent un ajustement progressif des mesures sanitaires et sociales, tout en évaluant constamment les risques. Débutant par la réouverture des aéroports internationaux, avec une quarantaine obligatoire de 14 jours pour tous les voyageurs, les lignes directrices présentent une série de mesures que les pays doivent prendre pour retrouver une certaine normalité.

À mesure que les pays s’ouvriront, une bonne hygiène des mains, l’étiquette respiratoire en cas de toux et d’éternuement, la distanciation physique et le port de masques seront la nouvelle norme. Ces mesures devront être constamment adaptées en fonction des tendances des données et maintenues jusqu’à ce que la pandémie soit contenue ou qu’il existe un vaccin ou un traitement contre le COVID-19 accessible à tous.

Au fur et à mesure que les pays assoupliront les restrictions, les autorités sanitaires devront assurer la continuité des services de soins de santé essentiels tout en reprenant l’ensemble des services de santé de routine. Ce défi sera aggravé par les goulots d’étranglement dans l’approvisionnement mondial, les pénuries et la nécessité de réaffecter le personnel à la lutte contre le COVID-19, dit l’OMS.

(OMS/ile)

Plus d’informations sur le site Internet du Bureau régional de l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) 

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