Agriculteurs au Sénégal. Le Sénégal est l’un des sept pays soutenus par le nouveau programme de gestion intégrée des risques climatiques en Afrique.
Photo: © Benedicte Kurzen/NOOR for FAO

Renforcement de la résilience des petits exploitants agricoles dans des pays du Sahel

Utilisant une approche de gestion intégrée des risques climatiques, un nouveau programme vise à renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des petits exploitants agricoles et des communautés rurales. Il s’attachera également à promouvoir l’inclusion et la non-discrimination à l’égard des groupes défavorisés et vulnérables, et accordera une attention particulière aux jeunes et aux femmes.

Avec ce nouveau programme, lancé en mars 2024, le Fonds international de développement agricole (FIDA) s'associe à la Banque africaine de développement (BAfD), à la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC), au Fonds vert pour le climat (FVC) et au Programme alimentaire mondial (PAM) pour renforcer la résilience des petits exploitants agricoles face aux effets des changements climatiques dans sept pays du sahel participant à la Grande Muraille verte : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, la Gambie et le Tchad. 

Le Programme de gestion intégrée des risques climatiques (AICRM) : Renforcer la résilience des petits exploitants agricoles face aux effets des changements climatiques est un programme planifié sur six ans (2023-2029) qui est doté d’un financement total de 143,4 millions d’USD, dont un don du FVC s’élevant à 82,85 millions USD et des contributions sous forme de don de la part du FIDA (30,315 millions d’USD), de la BAfD (23 millions d’USD) et de l'ARC (7,239 millions d’USD).

Il s’appuiera sur les initiatives déjà financées par le FIDA dans la région, en cours ou terminées, et bénéficiera de synergies avec le programme régional soutenu par le FIDA dans les pays du G5 Sahel et au Sénégal, en cours d’exécution. Le programme AIRCM vise à renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des petits exploitants agricoles et des communautés rurales et à développer l’action menée en ce sens. Il permettra de restaurer plus de 70 000 hectares de forêts et de terres pastorales dégradées et de promouvoir une agriculture climato-compatible sur 200 000 hectares de terres. Il se distingue par son approche de gestion intégrée des risques climatiques, principalement appliquée à des cultures comme le millet, le maïs, le sorgho et les arachides, ainsi qu’au bétail. Il s’attachera également à promouvoir l’inclusion et la non-discrimination à l’égard des groupes défavorisés et vulnérables, comme les personnes handicapées, et accordera une attention particulière aux jeunes et aux femmes.

Dans le monde, on recense plus de 500 millions de petites exploitations agricoles, qui produisent plus de 80 pour cent des denrées alimentaires dans certaines régions. Il s’agit pour la plupart de petites exploitations familiales, vulnérables face aux effets des changements climatiques. Dans la région du Sahel, l’agriculture est un pilier de l’économie : elle représente 40 % du produit intérieur brut régional et environ deux tiers des emplois.

(FIDA/ile)

Plus d’informations sont disponibles sur le site du FIDA

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