Jeunes Africaines montrant du doigt un tas de déchets dans leur village. Les ministres africains de l’Environnement se sont engagés à éliminer les décharges à ciel ouvert.
Photo: ©Shutterstock/Riccardo Mayer

L’Afrique accroît ses efforts de protection de l’environnement.

Sur le thème « Garantir le bien-être des populations et la durabilité environnementale en Afrique, » les ministres africains de l’Environnement se sont réunis pour voir comment améliorer la durabilité et encourager la protection de l’environnement.

Lors de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE), qui s’est déroulée du 12 au 16 septembre 2022 à Dakar, Sénégal, les ministres africains de l’Environnement ont pris une série de décisions et ont fait passer des messages clés concernant la lutte contre le changement climatique, la destruction de la nature, la pollution et les déchets. 

Entre autres, ils se sont engagés à éliminer les décharges à ciel ouvert et le brûlage des déchets en Afrique et à promouvoir l'utilisation des déchets comme ressource pour la création de valeur et d'emplois. Ils ont appelé les partenaires du développement à aider les pays africains à mieux contrôler et réduire les émissions de méthane et de noir de carbone associées aux déchets.

Ils se sont également engagés à améliorer la sensibilisation aux risques que la résistance aux antimicrobiens fait peser sur la santé humaine et le développement durable en Afrique. Ils ont en outre appelé à une action urgente et collective pour prévenir et minimiser les impacts négatifs de la résistance aux antimicrobiens.
Les ministres se sont par ailleurs engagés à renforcer la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement et à la rendre plus efficace, notamment en appuyant la collaboration avec les ministres africains des Finances et de la Planification économique.

En ce qui concerne la Conférence des Nations unies sur le climat (COP27), qui se tiendra du 6 au 18 novembre à Charm el-Cheikh, en Égypte, les ministres ont souligné la nécessité de reconnaître les besoins et les circonstances particulières de l'Afrique dans le cadre de l'Accord de Paris. Ils ont demandé aux pays développés de respecter les engagements financiers promis et, lors de la COP27, de fixer un nouvel objectif ambitieux pour 2025, incluant les pertes et dommages, ainsi qu'un cadre de financement de la transition juste pour soutenir les pays en développement. Ils se sont en outre engagés à aider les pays africains à abandonner les modèles de développement à forte intensité de combustibles fossiles tout en améliorant l'accès à l'énergie.

Concernant la Conférence des Nations unies sur la diversité biologique (UNCBD-COP15), qui se tiendra du 7 au 17 décembre 2022 à Montréal, au Canada, les ministres réaffirment que le cadre mondial de la biodiversité pour l'après-2020 doit inclure une solution pour le partage des avantages découlant de l'utilisation des informations sur les séquences numériques des ressources génétiques. Les ministres soulignent la nécessité de combler le déficit financier pour assurer la mise en œuvre des objectifs et de la cible du cadre et appellent à la création d'un fonds mondial pour la biodiversité.

(PNUE/ile)

Pour en savoir plus, consulter le site du PNUE

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