Soutien aux petits exploitants pour accéder aux fertilisants

L’accès au financement se fera sous la forme d’investissement de capitaux et de réformes politiques. Une assistance technique sera également offerte aux petits exploitants agricoles pour les aider à avoir accès aux engrais et à s’en servir de manière appropriée.

Jusqu’à la fin de 2022, des garanties de crédits commerciaux s’élevant à 8,8 millions de dollars ont été multipliées par 5,3 grâce à un effet de levier et ont permis de fournir 112 268 tonnes d’engrais à 690 896 petits exploitants agricoles dans les quatre pays. Dans le cadre de ces projets, 97 petites et moyennes entreprises ont pu accéder au financement et 138 entreprises, notamment des fournisseurs d’engrais, des négociants en produits agricoles et des agrégateurs, ainsi que 20 987 petits exploitants agricoles, ont bénéficié d’un renforcement de leurs capacités.

Pour accroître ses investissements en matière de crédits commerciaux, l’AFFM a constitué une réserve de projets à mettre en œuvre en 2023 au Mozambique, au Zimbabwe, en Ouganda, au Kenya et en Tanzanie.

Beth Dunford, vice-présidente de la Banque africaine de développement en charge de l’agriculture et du développement humain et social, a déclaré que l’AFFM est un des importants vecteurs de réalisation des objectifs de la stratégie « Nourrir l’Afrique » de la banque. « Le fait que l’AFFM ait joué un rôle essentiel dans l’appui à la mise en œuvre de la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence de la banque n’a rien de surprenant. Je suis fière de dire que la banque a mobilisé notre expertise agricole pour déployer des programmes de la facilité dans 24 pays africains. »  

Avant le Sommet africain sur les engrais et la santé des sols (Africa Fertilizer and Soil Health Summit – AFSH), prévu pour juin et juillet 2023 à Dakar, Sénégal, l’ambassadrice Josefa Sacko, commissaire de l’Union africaine à l’agriculture, au développement rural, à l’économie bleue et à l’environnement durable, et présidente du Conseil des gouverneurs de l’AFFM, a déclaré que l’AFFM doit être renforcé pour soutenir la mise en œuvre des décisions résultant du Sommet. Janet Ademe, cheffe de la Division du développement rural à la Commission de l’Union africaine, s’est exprimée au nom de Josefa Sacko. Les processus de production, de distribution, d’utilisation et de gestion durables des engrais et de la santé des sols sont cruciaux pour la transformation de l’agriculture africaine. Il est donc nécessaire que l’AFFM assume sa fonction en mettant à disposition des instruments de financement appropriés qui permettront au secteur privé d’investir, et aux agriculteurs africains d’avoir accès à cet important intrant et de l’utiliser de manière appropriée.

(AfDB/pas)

Pour en savoir plus, consulter le site Web du groupe de la Banque africaine de développement  (en anglais)