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Des solutions numériques pour un climat en évolution
Les parties prenantes des ministères de l'agriculture, des agences gouvernementales rattachées, des institutions publiques de recherche, des organisations d'agriculteurs, des universités et des organisations d’utilité publique de toute l'Afrique de l'Est se sont réunies au Forum L’avenir des systèmes alimentaires résilients en Afrique - Solutions numériques de l’AAAP face aux changements climatiques à Nairobi, au Kenya, début février 2023.
Organisé par le Centre mondial pour l’adaptation (GCA), en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD) et l’Institut Wangari Mathai, le Forum a dispensé une formation pour renforcer la capacité des parties prenantes d’Afrique de l’Est à concevoir et mettre en œuvre des solutions pour améliorer la sécurité alimentaire et la résilience climatique, ainsi qu’à faciliter le partage de connaissances entre agriculteurs sur les méthodes pour intensifier l’utilisation des Services de conseil numériques tenant compte du climat.
Les services de conseil numériques tenant compte du climat sont des outils et des plateformes qui intègrent les informations climatiques dans la prise de décision en agriculture. Ces services vont des applications mobiles numériques à la radio et aux plateformes en ligne, en passant par l’impression numérique de bulletins fondés sur des modèles climatiques et des services de vulgarisation qui utilisent des plateformes d’information climatique.
Ces Services de conseil numériques tenant compte du climat offrent des opportunités cruciales pour renforcer la résilience des petits producteurs face à l’aggravation des impacts des changements climatiques. Depuis les prévisions saisonnières jusqu’aux avis de ravageurs, des services bien conçus donnent aux producteurs les ressources nécessaires pour s’adapter aux chocs climatiques et planifier en fonction des nouvelles conditions climatiques.
À l’échelle mondiale, plus de 300 millions de petits exploitants agricoles ont un accès limité ou inexistant à ces services, parce que la prestation de services est encore fragmentée, non viable au-delà des cycles de projet et qu’elle n’atteint pas le dernier kilomètre.
Le vice-recteur de l’université de Nairobi Stephen Kiama Gitahi, qui a réaffirmé la pertinence du forum, a souligné que 70 % de la population d’Afrique de l’Est vit en milieu rural et dépend de l’agriculture pour sa subsistance. Il a encouragé les formateurs à simplifier les modules, de manière à dissiper les craintes liées à la technologie et à accélérer l’adaptation des agriculteurs ruraux. Il a convoqué l’héritage de Wangari Maathai : « Nous reconnaissons qu’il existe des lacunes en matière d’adaptation aux changements climatiques dans les communautés rurales et que ces lacunes peuvent être comblées de manière intelligente, grâce à l’utilisation de l’agriculture numérique respectueuse du climat et des innovations climatiques, afin de produire un impact important sur la conservation dans notre région. »
(AfDB/ile)
Plus d’informations sont disponibles sur le site de la banque africaine de développement
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