Des cadres de bicyclette en bambou, du kérosène produit à partir d’algues, des semelles de chaussures de sport fabriquées à l’aide de balles de riz – il semble que l’on fourmille d’idées quand il s’agit de remplacer les énergies fossiles et les autres matières premières non renouvelables par des ressources renouvelables potentiellement illimitées. Les partisans de l’approche économique, que l’on résume sous l’appellation de « bioéconomie », ne mettent pas seulement l’accent sur l’utilisation d’énergies et de matières premières renouvelables. Ils considèrent plutôt leur concept de « biologisation de l’économie » comme une possibilité de redéfinir le système global de production et de consommation de façon à garantir des bases durables et viables à tous les égards. Tout le monde y gagnerait, les êtres humains et l'environnement, les entreprises et les consommateurs, au Nord comme au Sud. Le projet semble certes ambitieux. Mais les promesses faites dans le contexte de la bioéconomie peuvent-elles réellement être tenues et, avant tout, quelles sont les conditions qui doivent être remplies ?
- Bioéconomie et développement durable – dimensions(2014)
- Approche du réseau de valeur : pour que le Sud puisse, lui aussi, bénéficier de la bioéconomie(2014)
- Adapter la bioéconomie à la sécurité alimentaire(2014)
- Améliorer l'efficacité des ressources par une utilisation en cascade de la biomasse(2014)
- Manioc – étude de l'aliment « tout-en-un »(2014)
- L’Afrique est-elle « prête » pour une approche de la bioéconomie intégrée ?(2014)