La fumée produite par la fabrication du charbon de bois éloigne les insectes.
Photo : Stéphanie Domptail

Liens contradictoires entre les villages et les villes d’un point de vue rural

Le commerce des ressources naturelles entre les zones rurales et les îlots urbains qu’elles abritent est porteur d’un énorme potentiel de conflits. Parallèlement aux réglementations traditionnelles sur l’utilisation des ressources naturelles, les gouvernements interviennent avec des décisions de privatisation et d’industrialisation en faveur d’une agriculture moderne à grande échelle. D’autres conflits résultent du passage des techniques traditionnelles aux techniques de gains rapides et de celui des avantages sociaux aux avantages individuels. L’auteur décrit les liens contradictoires entre les villes (et le monde) et les villages situés dans le bassin du fleuve Cubango-Okavango – un bassin hydrologique transfrontalier d’Afrique australe.

Le bassin du fleuve Cubango-Okavango (BFCO) est commun à l’Angola, la Namibie et le Botswana. Le fleuve Cubango-Okavango prend sa source sur le plateau de Huambo, en Angola, et traverse les frontières séparant l’Angola de la Namibie et du Botswana pour se jeter dans le delta intérieur de l’Okavango, célèbre dans le monde entier. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2014, le delta est une des zones humides protégées les plus vastes de la planète. Environ 600 000 personnes vivent dans le BFCO et tirent essentiellement leurs moyens d’existence des ressources naturelles, du bétail et de l’agriculture. Selon les statistiques de 2011, la population est en grande partie rurale. Cependant, dans le bassin, des villes telles que Menongue (environ 200 000 habitants) en Angola, Shakawe (environ 6 700 habitants) au Botswana et surtout Rundu (63 000 habitants et deuxième plus grande ville de Namibie, après Windhoek) connaissent une croissance rapide depuis 2010. Depuis la fin de la guerre civile, en 2002, l’Angola s’emploie au déminage du terrain et à reconstruire ses moyens de transport dans la province de Kuando-Kubango, BFCO. Le récent achèvement de la route principale reliant les parties du bassin entre l’Angola, la Namibie et le Botswana ne va pas manquer d’accélérer la tendance rapide à l’urbanisation. Autrement dit, la région n’échappe pas à la tendance mondiale.

Dans une étude réalisée dans le cadre du projet de recherche « The Future Okavango », nous avons adopté une approche socio-écologique et un point de vue politico-écologique pour examiner les relations entre l’homme et la nature dans trois villages du bassin du fleuve Cubango-Okavango : Kimbo de Cauololo en Angola (village de Cusseque), Mashare en Namibie et Seronga au Botswana. Alors que Cauololo et Mashare sont situés sur la route principale allant de la partie supérieure du bassin versant au delta de l’Okavango, Seronga, bien que plus important, est situé de l’autre côté du fleuve et on ne peut s’y rendre qu’en ferry ou en véhicules 4x4. Nous avions pour objectif de quantifier la façon qu’ont les villages d’utiliser les ressources de leur environnement pour fonctionner et dans quelle mesure ils échangent avec le monde extérieur. Une approche constructive complète cette situation initiale, dans laquelle nous déclarons et réfléchissons à des conflits signalés en 2013 par 80 parties prenantes des différents pays quant à l’utilisation des ressources naturelles. Comment certains conflits relatifs à l’utilisation de ressources sont-ils liés à des relations contradictoires entre les villages, les villes et le reste du monde ?

Échanges entre les villages et le monde extérieur

À l’heure actuelle, dans le BFCO, le secteur de la petite agriculture ne produit qu’un excédent très limité de produits tels que le millet, le maïs et le manioc, et il n’y a guère qu’en Angola que les flux de produits alimentaires agricoles entre les zones rurales, les zones urbaines et le monde entier méritent d’être mentionnés, et encore ne sont-ils que limités. Toutefois, des volumes de plus en plus importants de ressources naturelles telles que le poisson, le gibier, les plantes médicinales, le bois, le miel, le chaume et le roseau (qui servent de matériaux de construction pour les huttes dans lesquelles vivent les gens) sont transportés des zones rurales vers les villes, mais aussi vers les pays immédiatement voisins du BFCO voire, parfois, sous forme de flux d’exportation, légaux ou illégaux, à destination de pays plus éloignés (l’Afrique du Sud pour le bois et la Chine pour certains animaux braconnés).

Par exemple, à Cauololo, en Angola, les produits agricoles sont vendus à raison de 20 pour cent de matière sèche, alors que jusqu’à 60 pour cent des fruits et légumes sauvages récoltés et du gibier chassé sont vendus et très peu consommés. Le miel, ainsi que les fruits et les légumes sauvages, sont une importante source d’exportation vers les marchés citadins et constituent une source d’argent. Le miel de la région de Cauololo (municipalité de Chitembo) est très connu dans tout l’Angola et il fait l’objet d’une demande croissante. Il contribue également à l’alimentation locale dans le village plus isolé de Seronga. Au moment du rapport, en 2014, le charbon de bois obtenu avec le bois local de Cauololo était également produit et vendu en bord de route, mais en quantité très limitée. Son importance quantitative a sûrement augmenté, depuis lors. En contrepartie, les importations dans le village concernent des produits de communication et de soins, mais également, et de manière importante, des produits énergétiques (essence) et alimentaires. En 2014 et 2011, jusqu’à 27 et 40 pour cent des produits alimentaires (en unités d’énergie – calories) ont respectivement été importés à Cauololo et Seronga. Toutefois, la majeure partie des produits alimentaires avaient une faible valeur nutritionnelle car il s’agissait essentiellement de produits à base de farine blanche et d’alcool manufacturé.

Le conflit de la modernité

Au cours de l’étude, les parties prenantes ont exprimé une utile diversité de points de vue et de stratégies quant à l’utilisation du sol pour le développement à long terme du bassin. Parmi elles, deux notions essentielles contradictoires de production agricole sont ressorties, avec les partisans du développement rural d’un côté, et ceux de la révolution verte de l’autre. Le premier groupe plaidait pour un soutien des petits exploitants agricoles leur permettant d’améliorer leur production agricole tout en respectant mieux l’environnement. La modernisation de l’agriculture serait alors pilotée par les petits exploitants qui seraient alors les acteurs des innovations. Le deuxième groupe visait à accroître les rendements et la production mondiale des produits de base en appliquant un logique apport élevé/production élevée.

Cette dernière notion est due à la nécessité exprimée par les nations partageant le BFCO de nourrir les populations urbaines, de réduire les importations alimentaires et d’exporter certains produits de base tout en créant localement des emplois. Certains voient approcher la fin de la petite agriculture. Cela signifierait, en théorie, que la plupart des petits exploitants agricoles migreraient dans les villes ou deviendraient des ouvriers agricoles sans terre. On pourrait dire que le premier groupe donne la priorité au bien-être immédiat de la population rurale locale et que le deuxième groupe la donne au bien-être de la nation, y compris de sa population urbaine et ses aspirations économiques.

Les efforts de modernisation dans le sens d’une révolution verte se concrétisent aujourd’hui par la mise en œuvre d’unités de production d’État en Namibie (Projets verts) et de fazendas privées, grandes fermes commerciales, ainsi que de projets agricoles majeurs tels que le projet sino-angolais de production de riz à Longa, Angola. Parallèlement, les trois pays ont engagé des réformes de la propriété foncière privilégiant la privatisation des terres et l’intensification de leur exploitation. L’enregistrement foncier et la planification de l’utilisation des terres sont actuellement mis en place et prévoient une production agricole sur des parcelles de terre fixes et utilisées de manière permanente. Ces initiatives se heurtent aux pratiques traditionnelles d’agriculture sur brûlis des petits exploitants agricoles du bassin et peuvent avoir des effets dissuasifs. Par exemple, au moment de rédiger le présent rapport, les petits agriculteurs déboisaient de plus grandes superficies de terre que nécessaire pour se donner la possibilité de pratiquer la rotation des cultures, malgré le changement du système d’attribution des terres. Pour s’adapter au nouveau contexte, il leur faudrait réorganiser leur système agricole. Or, ils n’ont ni les connaissances, ni les ressources financières ni le soutien nécessaires. Les parties prenantes locales reprochent au gouvernement de réduire leurs moyens d’existence et de leur accorder peu de soutien pour les aider à s’adapter et à améliorer leurs pratiques.

Gérer l’attribution et l’utilisation des terres
Du point de vue de la gouvernance, une des caractéristiques du bassin est que le système coutumier continue d’être appliqué parallèlement au système juridique formel. Des autorités traditionnelles existent dans tout le BFCO ; en Namibie, elles sont encore organisées en royaumes. Leurs pouvoirs et leurs responsabilités varient fortement d’un pays à l’autre, mais dans tout le bassin, dans les zones rurales, les terres sont attribuées par le ou la chef de village qui réglemente également l’accès aux ressources naturelles et leur collecte. Aujourd’hui encore, en Namibie, les litiges fonciers sont réglés par les tribunaux traditionnels. De son côté, le système légal a également élaboré des politiques et des lois pour la protection des ressources naturelles. En principe, les États du bassin s’efforcent de consulter les parties prenantes, par exemple en créant des conseils provinciaux. Par ailleurs, de nouvelles institutions telles que les plans de gestion communautaire des ressources naturelles (Community Based Natural Resources Management – CBNRM), des réserves et des forêts communautaires (Community Forests – CF) sont présentées comme la dévolution des droits de gestion des ressources naturelles, par l’État aux communautés. On est en droit de se demander si c’est bien le cas.

Le volet humain de la gestion des ressources naturelles
La paix récente a accentué, de différents points de vue, la pression exercée sur les ressources naturelles du BFCO. Premièrement, les pays ont dorénavant un accès sécurisé au ressources naturelles, y compris au fleuve Cubango-Okavango, un des rares cours d’eau permanents de Namibie et du Botswana, pour concrétiser leurs objectifs de développement national. Ainsi, de nouveaux acteurs non issus des zones rurales et parfois même du BFCO ont commencé à rivaliser avec la population et les petits exploitants agricoles locaux pour l’accession aux terres et aux ressources.
Deuxièmement, l’infrastructure construite crée un nouveau lien entre les zones rurales du bassin et les villes. L’infrastructure et le dynamisme de la région en faveur du développement ont accru la demande et créé de nouveaux marchés pour les ressources naturelles. Ainsi, les ressources naturelles rurales du BFCO alimentent-elles les flux financiers et matériels.

Surexploitation, exploitation illégale et braconnage

« J’ai observé des changements chez les gens. Certains essaient, par tous les moyens, de vivre, d’avoir un revenu. Aujourd’hui, la plupart sont concentrés sur des activités de fauchage, ce qui n’était pas le cas dans le passé. Ce n’est pas bien. Parce que, en coupant l’herbe, ils doivent brûler à nouveau la forêt pour que l’herbe repousse plus vite, ce qui exerce une très forte pression sur la forêt. Et certaines espèces disparaissent. »

Partie prenante régionale, Namibie

Dans les trois pays, les parties prenantes s’inquiètent de l’exploitation croissante des ressources naturelles, par exemple la production de charbon de bois dans la région de Cauololo ou le commerce du chaume, à Mashare, et les prélèvements de poissons et l’exploitation des roseaux, à Seronga. Les quantités prélevées, les méthodes de prélèvement et la création de marchés légaux et illégaux sont plus critiquées que les prélèvements eux-mêmes. Dans ces conditions, et compte tenu de la demande croissante des villes, des entreprises et du monde extérieur, ces ressources naturelles sont de plus en plus perçues non seulement comme des produits de subsistance, mais aussi comme des produits de base. Notre analyse montre qu’un petit nombre d’individus est même spécialisé dans la collecte et la revente de ressources naturelles, du village vers la ville, à Seronga et à Mashare. Alors que la plupart des parties prenantes au plus haut niveau de gouvernance rendent les communautés et les petits exploitants agricoles responsables des prélèvements excessifs, ces derniers font état de litiges, en ce qui concerne les prélèvements de sable, de bois ou d’herbe, avec des gens de l’extérieur venant s’accaparer des ressources sur les territoires communautaires. Actuellement, ni les autorités traditionnelles, ni la réglementation moderne d’interdiction (par ex. interdictions de chasser, interdictions de pêche saisonnières, création de permis), ni la combinaison des deux sous la forme d’une gestion communautaire des ressources naturelles (CBNRM) au Botswana et de forêts communautaires (CF) en Namibie ne semblent réussir à maîtriser efficacement les tendances. Initialement, le CBNRM et les CF sont des innovations institutionnelles visant à ce que le gouvernement cède les droits de gestion aux communautés. Mais les parties prenantes à divers niveaux de gouvernance ont dénoncé le peu de liberté de décision dont disposent de facto les communautés, si bien qu’individuellement leurs membres ont le sentiment d’avoir un accès limité aux ressources pour leur propre usage direct. Les indemnisations prennent souvent la forme de flux de trésorerie mal organisés dont la majeure partie des membres de la communauté ne voient pas la couleur. Il n’en reste pas moins que le braconnage au Botswana et l’abattage illégal du bois en Namibie sont des réalités qui expriment peut-être une certaine forme de résistance. Au Botswana, certaines parties prenantes craignent que le contrôle de l’État se durcisse et aille jusqu’au recours à l’armée.

Nous estimons que les nouveaux outils utilisés par le système réglementaire de gouvernance sont basés sur des valeurs modernes, par exemple le besoin de protéger la nature des hommes plutôt que leur interaction avec elle, comme en témoigne l’interdiction de chasser au Botswana. De plus, par rapport à l’économie de subsistance, les vertus de l’argent sont renforcées par le fait que les permis doivent être achetés avec de l’argent. Par conséquent, certaines mesures du système légal peuvent contribuer à éloigner les petits exploitants agricoles de leur culture de subsistance et mettre en cause leur utilisation des terres. Par ailleurs, les mesures sont administrées dans des bureaux de villes éloignées, loin de la réalité rurale.

Compromis en matière d’utilisation des terres dans les villages

L’accroissement des liens avec les marchés urbains et autres et leur effet d’appel contribuent à influencer l’utilisation des terres dans les zones rurales. Certains petits exploitants ou individus réagissent en modifiant leurs pratiques, alors que d’autres cherchent à conserver leurs moyens d’existence traditionnels. Des compromis entre les utilisations nouvelles et traditionnelles des terres peuvent être adoptés dans les villages. En Angola, dans les milieux urbains, la demande d’énergie sous forme de charbon de bois a encouragé la déforestation d’importantes zones autour des grandes villes que sont Menongue et Cuito. À moyen terme, la déforestation a un impact écologique considérable sur les zones boisées et les systèmes agricoles de l’Angola. De fait, l’accès à des zones forestières suffisantes est la principale condition préalable à remplir pour les systèmes durables de culture itinérante qui étaient encore pratiqués dans la région de Cauololo en 2013.

Mais il y a également un compromis immédiat. Non seulement la technique locale de production de charbon de bois est peu efficace, mais la fumée produite éloigne également les insectes, y compris les abeilles. Or, dans la région de Cauololo (municipalité de Chitembo), le miel est bien plus qu’un produit qui rapporte de l’argent. C’est traditionnellement, pour la communauté, une source essentielle d’énergie et d’alimentation qui est également utilisée pour ses vertus médicinales, qui est transformée en vin et qui joue un rôle important dans les réunions sociales. Il s’ensuit que le miel doit être récolté loin des installations de fabrication du charbon de bois qui sont souvent situées le long de la route.

Le conflit a également un aspect social. La récolte du miel se fait de manière traditionnelle et exige des compétences particulières, notamment la capacité de grimper aux arbres ; la récolte est saisonnière, tout comme le sont les rentrées d’argent. Les compétences sont détenues par des hommes âgés qui ont l’expérience nécessaire, expérience qu’ils transmettent à la jeune génération. Mais les jeunes semblent se désintéresser de cette activité à mesure que le marché du charbon de bois se développe. De fait, la production de charbon de bois est décrite par les apiculteurs comme une activité de jeunes cherchant à gagner rapidement de l’argent et ne voulant plus prendre les risques physiques et temporels liés à la récolte du miel. Dans une certaine mesure, le compromis miel/charbon de bois traduit un clash entre les valeurs des jeunes et des membres plus âgés des communautés et des villages, y compris en ce qui concerne les valeurs individuelles par opposition aux valeurs sociales. Les jeunes cherchent des moyens de s’engager plus rapidement dans l’économie monétaire qui s’appuie souvent sur des activités de personnes individuelles cherchant à gagner de l’argent.

Le clash entre les valeurs individuelles et sociales transparaît également dans un conflit survenu dans un village namibien entre un petit exploitant agricole qui avait clôturé une partie des parcours communautaires et communs pour accroître sa production de bétail et les bénéfices tirés du développement du marché urbain de Rundu. Il monopolisait de fait les ressources au détriment d’autres membres de la communauté dont il bloquait le passage. Cette situation constitue bien entendu une grave menace pour les droits de propriété communautaire et le système foncier traditionnel car c’est alors seulement une personne qui cueille les fruits de ressources communes.

D’une manière générale, tous les membres de la communauté ne réagissent pas aux signaux envoyés par le marché en récoltant et vendant les ressources naturelles. La disparité et le caractère individuel des réactions des ménages et des membres des ménages peuvent potentiellement créer une stratification des ménages dans les villages et des tensions au sein des familles.

Les trois effets de la dynamique rurale-urbaine sur les conflits liés aux ressources

La dynamique rurale-urbaine, ainsi que d’autres facteurs plus spécifiques à la région du BFCO, influence de plus en plus l’utilisation des terres et l’exploitation des ressources de trois façons. Premièrement, les villes ont un effet d’appel sur les zones rurales et entraînent une extraction des ressources et produits alimentaires ruraux et locaux vers les zones urbaines et le monde extérieur lointain. Deuxièmement, les villes sont les vecteurs de l’économie monétaire mondiale qui régule les échanges humains au niveau mondial. Dans les économies de subsistance, les flux d’argent ont une incidence sur la relation des gens avec leurs ressources naturelles et, probablement aussi, sur leur relation entre eux. Troisièmement, les villes peuvent être perçues comme le lieu et le symbole du droit écrit qui est en concurrence avec le droit traditionnel. Souvent, la combinaison des trois se prête mal à une gestion durable des ressources. En conséquence, la stigmatisation des petits exploitants et des habitants des zones rurales concernant la surexploitation et la dégradation des ressources s’intensifie. Il est clair que les règles traditionnelles sont mises à l’épreuve par les changements du contexte institutionnel et économique, mais il faut poursuivre les recherches pour savoir comment cela se passe exactement. Le système coutumier semble être amené à changer – mais doit-il disparaître ?

Stéphanie Domptail est chercheuse senior à l’Institut de politique agricole et d’analyse de marché, à l’université de Giessen, Allemagne.

Ernst-August Nuppenau est titulaire de la chaire de politique agricole et environnementale à l’université de Giessen, Allemagne.
Contact : Stephanie.Domptail@agrar.uni-giessen.de

En savoir plus :

Site web du projet The Future Okavango
 

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