Wanjira Mathai est conseillère principale en matière de restauration des forêts auprès de l’Institut des ressources mondiales (World Resources Institute – WRI).

La protection et la conservation des forêts, ça concerne beaucoup ce qu’on aime

C’est bien simple. On veut protéger ce qu’on aime. Et ce qu’on aime, c’est souvent déterminé à son plus jeune âge. Wanjira Mathai a parlé à Silvia Richter de la transmission des valeurs, de l’importance des modèles de comportement et du pouvoir de l’autonomisation.

Madame Mathai, il y a des années que vous luttez pour montrer aux gens l’importance des forêts intactes. Pourquoi ce thème est-il aussi important pour vous ?
Un aspect de mon engagement tient à ce que, pour moi, la sécurité alimentaire et l’intégrité de la forêt sont étroitement liées. Parce que, surtout dans des pays comme le nôtre sur le continent africain, la production alimentaire dépend en grande partie de l’agriculture pluviale. Nous dépendons du climat – un climat qui était très bien perçu et prévisible dans le passé. Nous savions que les pluies arriveraient en mars ; par conséquent il y avait certaines choses qu’il fallait faire sur le sol avant mars. En mars, avril et mai, les pluies étaient là. Mais cela était étroitement lié à l’intégrité des systèmes forestiers.

Les forêts font partie du cycle climatique. Sans elles, il est impossible de créer les conditions qui apportent la pluie, cette dernière étant également nécessaire pour alimenter les cours d’eau. Une bonne partie de l’agriculture dépend de l’eau qui coule dans les rivières. Par conséquent, la production alimentaire et les forêts intactes sont étroitement liées.

Mais souvent l’agriculture est également responsable de la disparition des forêts …
La production alimentaire de subsistance est rarement une cause de dégradation forestière. Ce n’est que très récemment que les gens empiètent sur les forêts pour cultiver la terre et se nourrir. Avec de bonnes pratiques agricoles, on peut se nourrir avec les produits de l’exploitation agricole. Et de fait, cette dernière est souvent très éloignée de la forêt. Mais dans la forêt, les sols sont bien plus fertiles, si bien qu’il pourrait être plus facile de se nourrir de sa production agricole. Mais la forêt a un rôle différent à jouer. C’est aussi une plateforme de conservation. Et si on n’a plus la forêt, on s’aperçoit très rapidement que la production alimentaire est affectée.

Vous ne voyez donc pas là une source de conflit ?
Je ne vois pas une source de conflit avec l’agriculture à petite échelle. Je crois que le conflit est né d’une répression défaillante et de l’émergence de l’agriculture commerciale. Du fait que des gens ont été autorisés à aller dans la forêt, à y faire paître leurs animaux et y cultiver la terre au lieu de pratiquer l’agriculture comme elle devrait l’être. Il faut mettre l’accent sur la façon de pratiquer une agriculture plus efficace, sur la façon d’accroître les pratiques agroforestières dans les exploitations, de manière à avoir du fourrage pour les animaux et de quoi manger pour les ménages, et disposer dans nos exploitations d’un environnement facilitant la culture.

À une époque, on pratiquait la rotation des cultures ; on savait qu’il fallait cultiver des haricots de manière à enrichir le sol en azote. Je pense que ces connaissances ont été perdues. De nombreux pays d’Afrique n’ont plus les services de vulgarisation agricole qui servaient à s’assurer que les agriculteurs recevaient les informations dont ils avaient besoin pour cultiver correctement la terre – pas de cultures trop près des rivières, ne pas tout le temps cultiver la même chose, pratiquer la culture intercalaire et appliquer toutes les autres bonnes pratiques.

Au lieu de continuer, les gens ont abandonné ce qu’ils cultivaient et sont parfois allés s’installer dans les zones les plus sensibles – et pas nécessairement parce qu’ils y étaient obligés. Souvent, cela se produit parce qu’on n’optimise pas l’agriculture là où on vit et là où il faudrait être. Les technologies ont évolué et les connaissances se sont améliorées. Il faudrait investir dans les services de vulgarisation et s’assurer que les agriculteurs sont bien informés et capables de pourvoir à leur alimentation. Et laisser les forêts jouer le rôle qu’elles ont à jouer.

Parlons un peu du Mouvement de la ceinture verte, la GBM. L’autonomisation des femmes y a toujours joué un rôle important. Pourquoi ?
Les femmes sont en première ligne de la production alimentaire, de la sécurité énergétique et de la sécurité hydrique – trois choses absolument indispensables. Et la création du GBM, en 1977, est venue de la prise de conscience du fait que ces trois éléments indispensables à la survie étaient menacés. Les femmes disaient qu’elles devaient marcher de plus en plus loin pour aller chercher de l’eau, qu’elles n’avaient pas de combustible et qu’elles n’avaient certainement pas d’aliments nourrissants pour leurs enfants. Et tout cela crée une situation vraiment dangereuse. Mais ce sont les femmes qui étaient les plus touchées. Ce sont donc elles qui, les premières, ont répondu à cet appel.

Ultérieurement, les hommes se sont également joints au mouvement. Mais ce sont toujours les femmes qui disaient : « Attendez une minute ! Il y a quelque chose qui ne va pas avec ce que je vois. » Et ce sont toujours les femmes, notamment les plus âgées, qui disaient : « Ça n’a pas toujours été comme ça ! » J’entends encore ma mère me dire qu’elle decendait de la colline en courant pour aller chercher de l’eau douce à la rivière. Enfant, elle passait des heures à jouer avec des têtards et des larves de grenouilles dans la rivière. Aujourd’hui, nous savons que certains de ces organismes vivants sont ce que nous appelons des espèces indicatrices d’eau douce. Elles ne vivent pas dans les eaux souillées. Cette source d’eau était toute proche, ce qui veut dire que ma mère pouvait aller chercher de l’eau rapidement. Alors elle a été très surprise d’entendre des femmes dire qu’elles devaient aller chercher de l’eau plus loin, à pied.

Je pense que cela a beaucoup à voir avec le fait que les femmes ressentent, bien plus que les hommes, les effets de cette dégradation. Ce sont donc elles qui réagissent et elles que nous visons. Elles sont très réceptives. Elles ont littéralement adhéré au Mouvement comme une traînée de poudre. De bien des façons, le Mouvement est devenu une source de liens sociaux et émotionnels avec d’autres femmes, car elles travaillent en groupes, se racontent des anecdotes et partagent bien plus encore. Un plus un font trois, ce qu’elles y gagnent, c’est bien plus que cela !

Selon vous, à quoi la réussite du Mouvement est-elle due ?
Le GBM est persuadé que le changement ne viendra que lorsque les gens comprendront les causes sous-jacentes de ce qui se passe. Il a toujours considéré que l’autonomisation ça consiste à comprendre la nature des problèmes auxquels on est confronté et voir comment ils sont liés à la dégradation des sols. Et une fois ce lien établi, on n’oublie jamais. Je suis allée dans des endroits où les femmes disent : « Les forêts attirent les nuages. Sans les forêts, nous n’aurions pas de nuages, et sans les nuages, nous n’aurions pas d’eau. » C’est ce lien qu’elles commencent à établir. Et l’autonomisation, c’est ça. Car bien après votre départ, elles en parlent encore. Personne ne va venir leur dire autre chose. Et cet investissement dans l’autonomisation est devenu emblématique de la réussite du Mouvement de la ceinture verte.

Considérez-vous que le rôle des femmes dans les communautés a changé au cours des dernières années – et grâce aux travaux du GBM ?
Nous avons constaté des changements dans le système de gouvernance du Kenya, ce qui a ouvert de nouveaux horizons aux femmes. Mais ce que nous avons également constaté, c’est que les femmes qui ont été autonomisées – comme celles du GBM – ont changé de comportement. Lorsqu’elles ont l’opportunité d’exercer un leadership, elles n’hésitent pas à se mettre en avant. Et ce n’est pas rien pour des femmes qui, souvent, s’autocensurent et n’entrent même pas dans la course.

Souvent, elles ne sont pas prises en considération, pas parce qu’elles ne sont pas suffisamment compétentes, mais parce qu’elles décident que quelqu’un d’autre est plus fort qu’elles. C’est de l’autocensure. Mais maintenant, elles se montrent ; elles se mettent en avant. Elles se disent : « Pourquoi pas, je peux le faire. » Et elles assurent un leadership local, en assumant la présidence de leur groupe GBM ou de leur groupe confessionnel de femmes.

En 2011, la nouvelle constitution du Kenya à ouvert de nouvelles opportunités pour les femmes et la représentation des femmes. Dans le GBM, de nombreuses femmes sont prêtes et se mettent aujourd’hui en avant. Ces femmes s’inspirent de ce qu’elles ont vu dans le leadership du Mouvement de la ceinture verte et de Wangari Maathai elle-même.

Je pense que l’autonomisation, c’est quand vous prenez conscience de votre propre potentiel et êtes capable de dire : « Je vais me présenter pour ce siège ; je vais lever la main pour proposer d’être la présidente de ce groupe ; je veux être la trésorière ; je veux être une des responsables. » Ce n’était pas courant de voir des femmes faire ça. Si on a un groupe de dix personnes, dont trois sont des hommes, l’un deux sera le président, l’autre sera le trésorier et le troisième sera le secrétaire. Non, attendez un minute… le secrétariat peut très bien être assuré par une femme !... Nous percevons les changements grâce au type d’autonomisation que le Mouvement a entraîné, pas délibérément, mais comme un effet secondaire.

L’héritage laissé par votre mère est également perpétué par la Fondation Wangari Maathai. En quoi cette dernière diffère-t-elle du GBM ?
La population de l’Afrique est de plus en plus jeune. Selon l’enquête sur la jeunesse est-africaine (East African Youth Survey), 80 pour cent de la population du Kenya a moins de 35 ans. Ces jeunes assumeront des responsabilités – si ce n’est déjà le cas. Ils innovent ; ils pensent différemment. À la Fondation, nous considérons qu’il est possible de commencer à influencer leurs systèmes de valeurs. J’aime citer l’environnementaliste sénégalais Baba Dioum qui a dit : « En fin de compte, on ne conserve que ce qu’on aime. On aime ce qu’on comprend et on ne comprend que ce qu’on apprend. » Donc, comment éduquer les enfants de sorte qu’ils comprennent ce qu’ils pourraient aimer, ce qu’ils pourraient conserver ? Si on fait ça, on n’a pas à se cogner la tête contre les murs car le ou la ministre de l’Environnement aime déjà la forêt ! Il n’y a pas besoin de le ou la convaincre.  

Nous utilisons la vie et l’œuvre de Wangari Maathai comme une métaphore. Qui était-elle ? Pourquoi était-elle comme ça ? Ceux qui connaissaient ma mère savaient qu’elle était vraiment folle des forêts. Elle les aimait et comprenait très bien le rôle qu’elles jouent dans l’écosystème et pour l’homme. Les travaux de la Fondation sont donc étroitement liés à ceux du Mouvement de la ceinture verte, sauf qu’elle les aborde sous un angle différent – les jeunes et les enfants, ET les valeurs sous-jacentes et les traits de caractère qui nous guident.

Que fait exactement la Fondation ?   
Pour l’essentiel, la Fondation cherche à renforcer le caractère et le leadership individuel des enfants et des jeunes. Et elle le fait de deux façons différentes. Les travaux s’adressent à deux tranches d’âges différentes : les enfants de dix à dix-sept ans, et les jeunes de dix-huit à trente-cinq ans.

Pour la tranche de 10 à 17 ans, nous appliquons le programme Wanakesho. En swahili, ce mot signifie « les enfants de demain ». Ce sont nos générations futures. Pour eux, nous avons une initiative scolaire de développement des aptitudes à la vie quotidienne visant à renforcer les traits de caractère que nous avons déterminés à partir de la vie de Wangari Maathai.

Nous avons élaboré notre propre programme scolaire qui met l’accent sur le caractère et le leadership individuel et auquel nous avons ajouté une sensibilisation à l’intelligence émotionnelle telle qu’elle est déterminée par notre partenaire, l’organisation « Six Seconds ». Nous avons identifié huit traits de caractère de Wangari Maathai : courage et confiance, honnêteté et intégrité, résilience, créativité et ingéniosité, gratitude, engagement à l’excellence, service des autres, et gestion responsable. Ensuite, nous basons nos programmes sur ces valeurs.

Et comme ces jeunes font de Wangari Maathai un modèle, nous expliquons qui elle était. Ainsi, alors que le GBM s’intéresse à ce que Wangari Maathai a fait, la Fondation, elle, s’intéresse à qui elle était. C’était une écologiste qui travaillait avec les femmes pour servir la cause des forêts et des paysages. Mais pourquoi faisait-elle ça ? Quelles valeurs motivaient son action ? Qui était-elle véritablement ? D’où cela lui venait-il ? Et pouvons-nous réellement codifier tout cela et tout transmettre aux enfants pour investir dans l’avenir ?

Nous expérimentons ces travaux avec des enseignants de quatre écoles du Kenya. Nous les formons et les encadrons car ils sont les dépositaires du savoir. Le programme d’étude en est actuellement à sa phase pilote. Nous espérons que les enseignants permettront aux enfants d’acquérir certains traits de caractère dans lesquels nous croyons, par exemple quand il s’agit de courage et de défense de ce en quoi ils croient.

Et pour les personnes plus âgées ?
Pour ceux qui ont entre 18 et 35 ans, nous élaborons un programme d’année sabbatique à l’intention des jeunes femmes et des jeunes hommes avant leur entrée en université. Nous envisageons de leur faire vivre une expérience de nature sauvage, de leur faire suivre un cours de développement du caractère, des compétences de leadership, de l’esprit d’entreprise et de la conscience de soi. Ce programme d’année sabbatique s’appellera « The Savannah Stars » (les étoiles de la savane). Ce programme est encore en cours d’élaboration et il s’est inspiré du programme « Desert Stars » (les étoiles du désert) en Israël. Passionnant ! Il s’appuie sur le principe que j’ai déjà mentionné dans la citation de Baba Dioum et selon lequel nous pouvons influencer la façon dont les jeunes vont se comporter lorsqu’ils assumeront des responsabilités.

En quoi les leaders actuels se trompent-ils ?
La raison pour laquelle nous n’arrivons pas à atteindre nos ambitieux objectifs forestiers tient au manque de volonté politique et d’intérêt. Et cela a beaucoup à voir avec le caractère des responsables. S’ils ne comprennent pas pourquoi ce sujet est important, comment le reste de la population pourrait-il le faire ?

Gus Speth, un environnementaliste américain fondateur de l’Institut des ressources mondiales (World Resources Institute), a déclaré : « Je croyais que les premières préoccupations environnementales étaient le changement climatique, l’effondrement des écosystèmes et la perte de biodiversité. Mais je me trompais. Les plus grands problèmes environnementaux sont la cupidité, l’égoïsme et l’apathie. » Il n’a pas tort. Si, au Kenya, nous nous battons pour protéger les forêts et les espaces verts urbains, c’est à cause de la cupidité et de l’égoïsme d’une minorité qui a décidé de donner la priorité à l’enrichissement individuel. C’est l’appât du gain ! C’est pourquoi j’aime bien l’idée selon laquelle le caractère pourrait nous donner l’occasion de commencer à réfléchir à un leadership universel.

Comment voyez-vous la situation au Kenya ?
Je pense que le Kenya fait bien mieux que beaucoup d’autres pays, mais nous avons quand même perdu pas mal de forêt et nos espaces verts urbains sont constamment menacés. On ne sait pas très bien pourquoi cela devrait être incontournable dans certains cas. Et, bien sûr, il y a des sensibilités, lorsque des communautés locales vivent dans des zones forestières ou viennent d’y être installées. Et, même si c’est difficile, c’est une question à laquelle il faut faire face et qu’on ne peut pas ignorer.

Je n’ai pas toujours travaillé dans le domaine de l’environnement. J’ai consacré une bonne partie de mon temps dans l’éradication des maladies. En cas d’épidémie, tout s’arrête ; les gens passent en mode « urgence », et c’est ce qu’il faut faire maintenant en ce qui concerne les forêts. Que les gens passent en mode « urgence ». On ne peut pas dire : « C’est une option, peut-être qu’il faudrait, etc.». Non! S’il est vrai que cette forêt qu’on abat est un élément critique de l’équation de survie, que notre survie dépend de celle de la forêt, que l’impact du changement climatique sera catastrophique au point de détruire la vie telle que nous la connaissons, nous devons en prendre note et réagir.

Nous devons réfléchir à la façon de déplacer ou réinstaller des populations. Bien sûr, nous devons faire preuve d’humanité quant à la façon de gérer nos forêts. Dans les régions où les communautés sont vulnérables et vivent dans la forêt, nous devons décider qu’elles peuvent peut-être y rester. Mais alors nous devons récupérer ces bouts de forêt ailleurs. Comment pouvons-nous nous assurer qu’il y a une sorte d’échange de terrain pour compenser la terre qu’il est impossible de récupérer dans son intégrité ? Je considère que ces échanges sont importants. Nous avons besoin de la forêt dans son intégrité. Ça peut être coûteux, mais ça doit être fait. Parce que s’il s’agissait d’une épidémie, on ne discuterait pas, on agirait immédiatement.

Les initiatives de restauration de la forêt prises par la communauté internationale sont-elles à la hauteur de l’urgence de la situation ?

En 2011, le ministère allemand de l’Environnement a joué un rôle déterminant dans le lancement du Défi de Bonn. Cela a littéralement déclenché l’adoption de la Déclaration des Nations unies sur les forêts en 2014, lors du Sommet des Nations unies sur le climat. Avec le Défi de Bonn, l’Allemagne avait déjà fait un pas en avant avec l’engagement à restaurer 150 millions hectares avant 2020, et aujourd’hui nous en sommes à 350 millions d’hectares d’ici à 2030. Plus récemment a été lancée l’Initiative AFR100 bénéficiant d’un financement initial du ministère allemand du Développement et du WRI (Institut des ressources mondiales). L’Union africaine a donné son soutien à l’initiative et aujourd’hui l’engagement concerne 28 pays et plus de 100 millions d’hectares. Bien plus que ce à quoi nous nous attendions. Maintenant, je partage avec de nombreuses autres personnes la tâche énorme consistant à veiller à ce que ces engagements se concrétisent par des interventions sur le terrain.

Wanjira Mathai est conseillère principale en matière de restauration des forêts auprès de l’Institut des ressources mondiales (World Resources Institute – WRI). Pendant près de six ans, elle a dirigé le conseil du Mouvement de la ceinture verte (Green Belt Movement – GBM), une organisation environnementale communautaire fondée en 1977 par sa mère, la Prix Nobel de la paix (2004) Wangari Maathai, sous les auspices du Conseil national des femmes du Kenya. Le Mouvement de la ceinture verte continue d’encourager les communautés, notamment les femmes, à préserver l’environnement et à améliorer les moyens d’existence.
Aujourd’hui, Wanjira Mathai est présidente du conseil de la Fondation Wangari Maathai créée par la famille Maathai et le Mouvement de la ceinture verte pour encourager une culture de détermination et d’intégrité chez les jeunes et les enfants.

Contact : Wanjira.Mathai@wri.org

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