Rapport sur la nutrition mondiale 2017

Le Rapport sur la nutrition mondiale 2017 exige de placer la nutrition au cœur des mesures visant à éradiquer la pauvreté, à lutter contre les maladies, à améliorer les normes en matière d’éducation et à s’attaquer aux changements climatiques.

L’édition de cette année du Rapport sur la nutrition mondiale « La nutrition au service des ODD » a été lancée en novembre 2017. Le rapport a été rédigé par un groupe d’experts indépendants choisi par le Groupe des parties prenantes pour le Rapport sur la nutrition mondiale. Selon le rap-port, la quasi-totalité des pays du monde est confrontée à sérieux problèmes de nutrition, qu’ils aient pour origine la sous-alimentation ou l’obésité.

Dans l’ensemble des 140 pays, le rapport constate que la communauté internationale est aux prises avec de « lourds fardeaux » en étant confrontée à trois formes importantes de malnutrition utilisées comme indicateurs de tendances plus vastes : retard de croissance chez les enfants, ané-mie chez la femme en âge de procréer et surpoids chez la femme adulte. 
Selon le rapport, la prévalence du surpoids et de l’obésité est à la hausse dans quasiment tous les pays, alors que le taux de sous-alimentation infantile baisse, mais pas assez rapidement. L’augmentation des taux d’anémie chez les femmes en âge de procréer est un autre sujet de préoc-cupation cité dans le rapport. En effet, une femme sur trois dans le monde souffre d’anémie et aucun pays n’est actuellement en bonne voie pour atteindre les objectifs mondiaux.

Les auteurs affirment qu’il sera difficile d’atteindre les objectifs internationaux visant à enrayer l’augmentation du taux d’obésité et de diabète d’ici à 2025 et que, sans efforts supplémentaires, il sera également difficile d’atteindre les objectifs de nutrition convenus au niveau international, et notamment la cible 2.2 des objectifs de développement durable (ODD) qui vise à mettre fin à toutes les formes de malnutrition d’ici à 2030. 

Le montant de l’APD versée pour financer des interventions spécifiques à la nutrition s’élevaient à 867 millions de dollars US en 2015 et a donc augmenté de tout juste 2 pour cent tout en s’établissant en légère baisse par rapport au pourcentage total de l’aide internationale. Les auteurs demandent que les investissements mondiaux dans la nutrition soient triplés au cours des dix pro-chaines années afin de lutter contre les retards de croissance des enfants, l’émaciation et l’anémie et d’accroître les taux d’allaitement. Il est important de noter que les dépenses consacrées à la prise en charge des maladies non transmissibles liées au régime alimentaire représentaient 0,01 pour cent du budget total de l’aide publique au développement. Sur les 203 engagements con-tractés lors du Sommet « Nutrition pour la croissance » de 2013, les engagements qui sont les plus susceptibles d’être considérés comme étant « en bonne voie » sont ceux des agences des Nations Unies (86 %), suivis de ceux des autres organisations (75 %) et des engagements politiques des ONG (73 %). 

Le rapport constate qu’il existe un cruel besoin de disposer de données de meilleure qualité sur la nutrition. En effet, de nombreux pays ne disposent pas de données suffisantes pour suivre les ob-jectifs en matière de nutrition qu’ils se sont engagé à atteindre et pour discerner les laissés-pour-compte.

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