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L’égalité de genre dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030
ONU Femmes a lancé son rapport phare « Traduire les promesses en actions : l’égalité de genre dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 ». S’appuyant sur des preuves et des données concrètes, ce rapport met en évidence l’omniprésence généralisée des discriminations à l’encontre des femmes et des filles, tout en proposant des recommandations pratiques pour atteindre les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Deux ans et demi après l’adoption du Programme à l’horizon 2030, ce rapport examine du point de vue de l’égalité des sexes les progrès et les obstacles liés à la mise en œuvre des 17 Objectifs de développement durable (ODD). Face à l’augmentation des conflits, de l’exclusion et de la dégradation de l’environnement constatée actuellement, le Programme offre un contrepoids saisissant en mettant l’accent sur la paix, l’égalité et la durabilité. Les femmes se retrouvent confrontées à un ensemble inédit de défis dans tous ces domaines, et c’est pourquoi il est grand temps d’agir.
Le rapport souligne l’étroitesse du lien entre différents aspects du bien-être et de la privation dans la vie des femmes et des filles. Ainsi, une fille née dans une famille pauvre et contrainte à se marier très jeune a plus de risques d’abandonner l’école, de devenir mère à un âge précoce, de souffrir de complications pendant l’accouchement et de subir des violences (soit de subir tous les problèmes visés par les ODD) que la fille d’une famille plus riche qui se marie à un âge plus avancé.
Au-delà de l’examen des moyennes nationales, le rapport dévoile également les immenses écarts qui divisent les femmes et les filles. Au sein d’un même pays, leurs vies sont diamétralement opposées selon leur niveau de revenu, leur ethnicité ou encore l’endroit où elles habitent. Aux États-Unis, les taux de pauvreté parmi les femmes noires, amérindiennes et autochtones de l’Alaska sont plus de deux fois supérieurs à ceux des femmes blanches et asiatiques. Les disparités en matière d’éducation y sont par ailleurs alarmantes : 38 pour cent des femmes hispaniques appartenant au quintile le plus pauvre n’ont pas terminé leurs études secondaires, alors que la moyenne nationale s’élève à 10 pour cent. D’autres études de cas et ensembles de données figurant dans le rapport examinent en profondeur la situation en Colombie, au Nigeria, au Pakistan, en Afrique du Sud et en Uruguay.
(ONU Femmes/wi)
Pour en savoir plus :
Le rapport ainsi que son résumé analytique sont disponibles sur le site web :
Traduire les promesses en actions : l’égalité des sexes dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030
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