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Le travail au service du développement humain
Quelque 830 millions d’individus sont considérés comme des travailleurs pauvres vivant avec moins de deux dollars par jour. Plus de 200 millions de personnes, dont 74 millions de jeunes, sont sans travail, alors que le travail forcé en touche 21 millions d’autres. Le rapport sur le développement humain 2015, intitulé « Le travail au service du développement humain », examine les liens, positifs et négatifs, entre le travail et le développement humain dans un monde en rapide évolution. Il étudie la manière dont les bénéfices de ce nouveau monde du travail sont repartis inégalement, ce qui génère des gagnants et des perdants.
Le rapport, publié par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), révéle que
- sur quatre heures de travail non rémunéré, les femmes en font trois ;
- plus de 200 millions de personnes, dont 74 millions de jeunes, sont sans travail ;
- deux milliards de personnes ont pu sortir d’un faible niveau de développement humain au cours des 25 dernières années ;
- 61 per cent des personnes qui travaillent dans le monde n’ont pas de contrat et
- seulement 27 pour cent de la population mondiale bénéficient d’une protection sociale complète.
Les auteurs du rapport plaident pour un travail équitable et décent pour tous. Ce faisant, ils encouragent les gouvernements à dépasser la notion d’emplois pour considérer les nombreux types de travail qui existent, tels que le travail de soins non rémunéré, le travail bénévole et le travail créatif, tous importants pour le développement humain. Le rapport indique que c’est seulement en adoptant cette vision élargie que les bénéfices découlant du travail pourront véritablement être exploités en faveur d’un développement durable.
Le rapport souligne les rôles pivots que le travail peut jouer dans la réalisation des Objectifs de développement durable. Avec la croissance verte, de nouveaux emplois seront créés, la nature de certains autres sera transformée et d’autres encore disparaîtront purement et simplement. Dans l’idéal, ces changements devraient être soutenus par des systèmes de protection sociale et des filets de sécurité.
(UNDP/sri)
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