Gérer les risques climatiques et faire face aux pertes et aux dommages

Parallèlement à leur engagement à atteindre l’objectif zéro émission nette d’ici à 2050, les gouvernements doivent concentrer leurs efforts sur la réduction et la gestion des risques inévitables d’autres pertes et dommages dus au changement climatique.

Selon le rapport Gérer les risques climatiques et faire face aux pertes et aux dommages, il est inévitable que le changement climatique fasse peser des risques sur les économies, les écosystèmes, les entreprises et les personnes, et ces risques augmenteront avec l’importance du réchauffement. Ce rapport a été publié par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en novembre 2021.

Ces risques découlent de trois principaux types de dangers climatiques, chacun soumis à des incertitudes, à savoir : des phénomènes météorologiques extrêmes, de plus en plus fréquents et intenses, des changements plus progressifs, tels que l'élévation du niveau de la mer et des effets mondiaux potentiellement dramatiques du franchissement de seuils critiques du système climatique. Le risque de pertes et de dommages dépend non seulement des dangers climatiques, mais aussi de l'exposition et de la vulnérabilité des personnes, des biens et des écosystèmes à ces dangers climatiques.

Le moyen le plus important d'atténuer les risques climatiques à l'avenir est d'agir maintenant et de mettre de toute urgence le monde sur la voie de l'absence nette d'émissions d'ici 2050.

En même temps, tous les pays doivent réduire dès maintenant leur exposition et leur vulnérabilité aux risques de pertes et de dommages liés au changement climatique. Les pays développés et les grandes économies en développement qui enregistrent une croissance rapide et de fortes émissions ont la responsabilité de prendre les rênes de l’atténuation des émissions. Les pays développés ont également la responsabilité de fournir des financements, des technologies et un renforcement des capacités pour aider les pays en développement à faire face aux risques climatiques auxquels ils sont confrontés, indique le rapport.

Entre autres recommandations, le rapport demande que davantage d'efforts soient déployés au niveau mondial pour surveiller et étudier les points de basculement climatique et souligne l'importance de la solidarité entre les pays.

Le rapport fait également valoir que les pays devraient adopter une approche globale de la gestion des risques, en utilisant des mécanismes financiers de réduction, de rétention et de transfert des risques, et trouver des moyens de permettre aux acteurs privés de réduire et gérer leurs propres risques et les encourager à le faire, lorsque cela est possible. Selon le rapport, l'architecture mondiale du financement du climat et des risques de catastrophe doit être renforcée. 

Les pays développés doivent tenir compte des implications des risques climatiques sur la viabilité de la dette des pays en développement touchés par des catastrophes naturelles répétées et apporter leur soutien de manière à ne pas ajouter davantage de pression, en particulier pour les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement. 

Les pays donateurs doivent également s'efforcer de respecter leurs engagements à fournir un financement pour soutenir l'action climatique des pays en développement, et réfléchir à l'approche à adopter vis-à-vis des pays exposés aux risques climatiques mais qui ne sont plus éligibles à l'aide publique au développement (APD).

(OCDE/ile)

Pour en savoir plus et télécharger le rapport  Gérer les risques climatiques et faire face aux pertes et aux dommages

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