Soldats de la paix de l’ONU, Sud-Soudan. <br/> Photo: © Amnesty International

Soldats de la paix de l’ONU, Sud-Soudan.
Photo: © Amnesty International

Taux de corruption élevés dans deux pays sur trois

Corruption, violation des droits de l’homme et suppression de la liberté de la presse sont omniprésentes dans de nombreux pays et vont souvent de pair – comme le montrent des rapports de Transparency International et Amnesty International.

De nombreux pays font peu (ou ne font pas du tout) de progrès dans la lutte contre la corruption – les droits de l’homme et la liberté de la presse continuent d’être bafoués dans de nombreuses régions du monde. Telle est l’image présentée dans l’Indice de perception de la corruption publié dans les rapports 2017/18 de Transparency International et Amnesty International, tous les deux publiés en février 2018.

L’indice de perception de la corruption (IPC) classe 180 pays et territoires selon leurs niveaux perçus de corruption au sein du secteur public sur la base d’appréciations d’experts des secteurs privé et public. Cet indice utilise une échelle de 0 à 100 dans laquelle 0 correspond à un pays extrêmement corrompu et 100 à un pays sans corruption. Cette année, plus des deux-tiers des pays enregistrent une note inferieure à 50, la note moyenne étant de 43.

La région la moins performante : l’Afrique sub-saharienne

Ces six dernières années, un certain nombre de pays ont sensiblement amélioré leur note sur l’IPC. C’est notamment le cas de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Royaume-Uni. Par contre, plusieurs pays dont la Syrie, le Yémen et l’Australie, ont vu leur note baisser substantiellement.

Cette année, la Nouvelle-Zélande et le Danemark obtiennent les meilleures notes, soit 89 et de 88 respectivement. La Syrie, le Soudan du Sud et la Somalie se classent en bas de l’échelle, avec les notes respectives de 14, 12 et 9. La région la plus performante est l’Europe de l’Ouest, avec une note moyenne de 66. Les régions les moins performantes sont l’Afrique subsaharienne (note moyenne de 32) et l’Europe de l’Est et l‘Asie centrale (note moyenne de 34).

De nombreux pays corrompus violent les droits de l’homme

Les activités de nombreux défenseurs des droits de l’homme sont considérablement réduites dans de nombreux pays. Les pays offrant le moins de protection à la presse et aux organisations non gouvernementales (ONG) ont également tendance à être ceux où les taux de corruption sont les plus élevés. Dans leur quasi-totalité, les journalistes tués depuis 2012 l’ont été́ dans des pays très corrompus.

La société civile a protesté contre les conditions existant dans de nombreux pays. À titre d’exemple, citons le Venezuela où les autorités déclarent qu’au moins 120 personnes ont été tuées et plus de 1 977 ont blessées lors de protestations contre l’inflation et la pénurie de nourriture.

Selon l’organisation Frontline Defenders, à l’échelle mondiale, 312 défenseurs des droits de l’homme ont été tués en 2017, contre 281 en 2016.

(Transparency International/Amnesty International/ile)

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