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Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau
L'édition 2018 du Rapport mondial annuel sur la mise en valeur des ressources en eau, qui a été lancé par les Nations unies en mars 2018, est consacré aux solutions fondées sur la nature pour la gestion de l’eau.
Les solutions fondées sur la nature peuvent jouer un rôle important en améliorant la disponibilité et la qualité de l’eau et en réduisant l’impact des catastrophes naturelles, expliquent les auteurs. L’étude avance l’argument selon lequel les réservoirs, les canaux d’irrigation et les installations de traitement de l’eau ne sont pas les seuls instruments de gestion de l’eau dont nous disposons.
Le rapport envisage l’eau non comme un élément isolé mais comme faisant partie intégrante d’un processus naturel complexe qui passe notamment par l’évaporation, les précipitations ou l’absorption de l’eau par les sols.
Dans ce contexte, la couverture végétale, la présence de zones humides ou l’existence de forêts sont autant d’éléments qui influent sur le cycle de l’eau et sur lesquels on peut agir pour améliorer la quantité ainsi que la qualité d’eau disponible, les terres humides jouant ici un rôle de premier plan. Elles ont un impact direct sur la qualité de l’eau en agissant notamment comme des filtres pour retenir certaines substances toxiques liées aux pesticides, aux rejets industriels ou liés aux activités minières.
Des pratiques plus vertes de gestion de l’eau pour accroître les rendements agricoles
À l’échelle mondiale, on estime que la production agricole pourrait augmenter de près de 20 pour cent grâce à des pratiques plus vertes en matière de gestion de l’eau. Une étude citée par le Rapport, portant sur des projets de développement agricole dans 57 pays à faible revenu, montre qu’une utilisation plus efficace de l’eau, un moindre recours aux pesticides et une amélioration de la couverture végétale peut améliorer le rendement agricole de 79 pour cent.
Mais malgré tous ces bénéfices, le recours aux solutions fondées sur la nature reste marginal. Aujourd’hui encore, la quasi-totalité des investissements sont concentrés sur les infrastructures « grises ». Or, selon les auteurs, pour satisfaire des besoins en eau qui vont aller croissant, les infrastructures vertes apparaissent comme une solution prometteuse et complémentaire des infrastructures classiques.
Pour en savoir plus et télécharger le Rapport
(UNESCO/ile)
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