État de la population mondiale 2015

Plus de 100 millions de personnes ont actuellement besoin d’aide humanitaire. Parmi les personnes déplacées par un conflit ou déracinées par une catastrophe figurent des dizaines de millions de femmes et d’adolescentes. Le rapport est un appel à agir pour satisfaire leurs besoins et respecter leurs droits.

Plus d’un milliard de personnes à travers le monde ont vu leur existence bouleversée par une crise.
Le chaos et la destruction provoqués par la guerre, l’instabilité, les épidémies et les catastrophes naturelles ont laissé des traces durables. La grossesse et l’accouchement sont des causes de vulnérabilité supplémentaires pour les femmes et les filles en période de conflit ou de crise. Le rapport « État de la population mondiale 2015 – À l’abri dans la tourmente », publié par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), est un appel à agir pour satisfaire leurs besoins et respecter leurs droits.

Les femmes et les filles rencontrent des obstacles à leur santé sexuelle et reproductive avant, pendant et après les crises. Sur les quelque 100 millions de personnes ayant besoin d’aide humanitaire en 2015, un quart serait des femmes et des adolescentes en âge de procréer. Ces dix dernières années, des progrès remarquables ont été accomplis sur le plan des services humanitaires destinés à la population féminine. Il subsiste cependant d’importantes lacunes, dans les activités comme dans les financements.


Des mesures qui ne tiennent pas compte des effets variables des catastrophes et des conflits selon les groupes peuvent, en fin de compte, perpétuer les inégalités. Ainsi, lorsque des soins médicaux généraux sont fournis en temps de crise, sans inclure de services relatifs à la grossesse, à l’accouchement ou à la contraception, la précarité des femmes et des filles déjà défavorisées va en s’aggravant. Étant donné l’ampleur de la crise mondiale actuelle et le profil de la plupart des victimes, il est temps de transformer l’approche conventionnelle pour prendre en compte la diversité des populations touchées dans une optique de réduction des risques, d’accélération du relèvement et de renforcement de la résilience.

Les auteurs du rapport demandent de-

  • placer la santé sexuelle et reproductive au cœur de l’action humanitaire ;
  • transformer l’action humanitaire pour que les financements perdurent ;
  • passer de la réaction et la riposte à la préparation, la prévention et la résilience ;
  • rompre le cercle vicieux de la discrimination et de l’inégalité ;
  • effacer la limite artificielle séparant action humanitaire et développement.


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(UNFPA/sri)

 

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